A tout cœur


Oh sais-tu ma douce,

Sais-tu ma douce errante,

Combien, fugitive compagne,

J’œuvre pour t’atteindre.

Comme chaque nuit, brassent mes remords,

Quand à la lune, entame tes plaintes,

Et chaque jour, s’inonde mon corps,

Quand au lever, modules tes sanglots.

Oh sais-tu ma douce, toujours,

Sais-tu ma douce, encore,

Qui s’affrontent et s’attirent,

Se détestent et s’enfuient,

S’aiment et s’unissent

Autant que cœur et âme ?

 

1985

Recueil « 2000 et quelques »

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