« Comment j’ai laissé tomber la colère »

27/08/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Comment j'ai laissé tomber la colère - Crédit photo izart.fr

Comment j’ai laissé tomber la colère – Crédit photo izart.fr

La greffe a pris.

Pourtant, la boule montait dans ma gorge, je me sentais piégée, incomprise, flouée, abusée…

Et puis, dans ce brouhaha, y’a une petite voix qui m’a dit dis-donc, t’as cherché quand même, parce que ça t’arrangeait bien de laisser l’autre prendre les décisions, au début 🙁

Ah oui, c’est vrai qu’au début j’ai dit ok, pas besoin de me prendre la tête, l’autre pose son truc, je fais confiance, à quoi bon tergiverser, bla bla bla…

Ben voilà, ce qui devait arriver arriva, à la fin du truc, je me suis sentie lésée.

Tout simplement parce que je n’avais pas apporté ma petite contribution à la prise de décision.

Mais ma fille, mon monologue intérieur reprend, fallait en parler avant et non pas dire amen pour te débarrasser du truc !

Ça m’a tellement fait tilt, ce comportement-réflexe de victime qui montait en moi, et que je regardais m’envahir, mais de l’autre côté, cette fois 🙂

Du coup, ça m’a calmée net !

Voilà comment j’ai laissé tomber la colère

Après avoir suivi des formations à l’action non violente et aux communications alternatives.

Ah, tout ce que j’avais pu lire à ce sujet, entendre dire à ce sujet, rêver de pratiquer ce sujet, et bien voilà, c’était acquis !

Bon, n’abusons pas tout de même, je ne dis pas non plus que des fois, une bonne colère bien placée, ça libère et ça soulage certaines tensions

Bravo ma fille, t’as fait du boulot que je me suis même pensé, étonnée que les choses s’organisent d’elle-même à l’intérieur de moi 😉

Ben voilà, la greffe a pris, j’ai autre chose qui coule dans mes veines que des colères à répétitions 🙂

Je vous précise donc que l’action, comme la pensée et la communication non-violentes n’ont jamais fait l’objet d’aucune contre-indication.

Au contraire, on peut pratiquer durant toute sa vie avec de nombreux effets secondaires très bien tolérés.

Il n’a jamais été non plus constaté d’inconvénient lié à une surdose de ladite pratique.

Enfin, les bénéfices de cette pratique sont universels, ils se transmettent à tout-e un-e chacun-e généralement par cooptage.

Une corde de plus à votre panoplie participative dont vous ne sauriez vous passer…

Alors, en panne d’idées pour les prochaines vacances ?

Bien à vous,

Isabelle