« L’Aude un département qui va de l’avant »

09/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,

L'Aude un département qui va de l'avant - Crédit photo izart.fr

L’Aude un département qui va de l’avant – Crédit photo izart.fr

La bonne nouvelle est tombée il y a quelques jours, en première page du journal local.

Le département de l’Aude prend le virage Zéro Phyto avec 68 communes labellisées.

Depuis début 2016, tous les jardins, ronds-points, bords de route, espaces verts des collèges et bâtiments administratifs gérés par le Département sont entretenus sans produit chimique. Source Le Département de l’Aude.

L’Aude un département qui va de l’avant, cela ne peut que me remplir de joie !

Comme je suis une convaincue que tous les bienfaits apportés à la nature sont autant de crédits positifs cumulés pour améliorer sa propre existence.

Rien qu’à voir avec quel engouement B. nous a aidées, avec C., à rempoter notre collection de cyclamens passés de la poubelle du cimetière à notre terrasse commune !

Et si je vous disais qu’au même endroit nous nous ravitaillons également en terreau, jardinières et pots de terre, après les premiers assauts du froid

Il faut voir comment l’atelier de fleuriste improvisé fonctionne à plein régime effectivement ces derniers jours.

Nous avons enfin fini la déco de Noël hier soir, et depuis, mes voisines sont devenues expertes pour tiger les pommes de pins ou faire des couronnes de sapin, buis ou cornouiller rouge 😉

Et là, je me dis que oui, nous sommes en pleine permaculture, en prenant soin de tout ce qui entoure, ressources naturelles, humaines, lien social, intergénérationnel…

Nous avons aussi redonné une deuxième (et dernière ?) vie aux sections de guirlandes dépareillées de B. en les nouant les unes aux autres pour les faire courir sur la rambarde des escaliers jusqu’à sa porte.

Et à 20:30, nous avons salué le courage des derniers lumignons ; tradition oblige, encore en vie qui luttaient contre le vent violent sur la terrasse.

Il était enfin temps de déguster le vin chaud aux épices maison, et savourer notre travail.

Mais rien de meilleur que le sourire de B. qui n’en finissait plus de nous raconter son enfance dans la montagne, parmi celles et ceux qui vivent avec leur heure 😉

Comprenez sans montre… pas même la cloche de l’église !

Bien à vous,

Isabelle