« Le très dangereux métier d’huissier »

03/03/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Le très dangereux métier d'huissier - Crédit photo izart.fr

Le très dangereux métier d’huissier – Crédit photo izart.fr

Hier jeudi, il faisait beau, il faisait chaud lorsque j’ai entendu frapper à la porte de mon logement.

J’étais occupée à l’étage, alors, par la fenêtre me suis penchée, pour voir qui me rendait visite par ce bel après-midi ensoleillé ?

A la vue d’un homme dont la maigre face portait un énorme coquard à l’oeil droit, j’ai compris de suite…

Le très dangereux métier d’huissier avait sans doute encore frappé !

J’ai pas osé lui demander quand je descendue ouvrir la porte

Ni prendre de photo

Bon, il m’a débité son blabla… et ça ne fait ni chaud ni froid.

Mon plan B est en route, ainsi que mon dossier pour répondre en justice, assistée d’un-e avocat-e bien sûr (du moins j’espère !).

J’ai même eu de la compassion pour lui, exercer un tel métier de merde, sans doute héritié d’un père ou d’un grand-père, jadis craints et respectés.

Dans la logique des privilèges qui fleurissent encore bien en France, et auxquels une poignée de nos semblables se cramponnent avec force et rage 🙂

Il doit se faire engueuler (toujours) et frapper (souvent) dans son job, alors que dans certains autres, sais pas moi, balayeur ou éboueur, tiens…

Ben moi, je ne l’ai pas menacé et ne lui pas ne l’ai pas non plus répondu grand chose !

Ah si, que j’avais déjà réglé une partie de ma dette 🙂

Mais que non, je laissais le soin à l’OPACité (tout ressemblance avec un bailleur social existant est totalement fortuite) de le prévenir… et toussa toussa.

Juste pour qu’il ait moins une tête de mort défoncée articulant péniblement en face de moi.

J’ai juste pensé bien fort à Madame la ou Monsieur le Juge dont la suite appartiendra.

Et à la chanson de Kent aussi 😉

Et je ne l’ai même pas frappé.

Pas la tête ! Pas la tête ! qu’il a déjà du crier la dernière fois à celle ou celui qui levait le bras dans sa direction 🙁

Doivent avoir de sacrées assurances ces gens !

En tous cas, je ne l’ai ni frappé ni insulté, et il a pris congé de moi avec délicatesse rajoutant je vous souhaite bon courage, si si.

Voyez bien qu’ils sont aussi capable de sensibilité comme vous et moi !

Pour peu qu’on prenne la peine de les écouter avant de frapper.

Bien à vous,

Isabelle