« Lou Reed helps Banksy on the Wild Side ! »

27/10/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Lou Reed helps Banksy on the Wild Side - Crédit photo izart.fr

Lou Reed helps Banksy on the Wild Side – Crédit photo izart.fr

J’étais en train de parcourir la presse new-yorkaise et les misères de toutes sortes dont est victime – mais cela l’affecte t-il vraiment ? – Banksy, en résidence libre dans la Grosse Pomme, pour quelques jours encore.

Condamnation des œuvres par le maire de NY pour dégradation de bien d’autrui, enfin vu l’état des biens…

Mais dégradation aussi des œuvres de l’artiste, vol même de certaines, menaces et harcèlement de la police avec laquelle il faut ruser pour faire les installations, boycott par le New-York Times de la com. que Banksy lui fait parvenir…

Bref, il est temps que Banksy quitte NY !

Il devient trop dérangeant. Ou plutôt ils deviennent trop dérangeants…

Oui parce que je suis de plus en plus convaincue que derrière ce nom il y a un collectif qui œuvre avec une vraie stratégie politique, et c’est tout à son honneur.

Et puis, l’info tombe, bing !

BanksyNY Police

BanksyNY Police

Ca tombe toujours comme ça ce genre d’info, mal.

Froidement et sans fioriture.

Lou Reed est mort. Merde alors.

Walk on the wild Side, et Sweet Jane et R’nRoll Animal…

Et tout d’un coup, il se passe une bizarrerie, une de plus dans ma tête qui fait le raccourci suivant.

Je me dis que c’est Lou Reed qui va voler au secours de Banksy.

Oui, que je vous explique, Lou Reed nait à Brooklyn, dans une famille d’émigrés juifs.

Ses parents, soucieux de son bien-être, optent pour l’usage d’électrochocs alors qu’il est âgé de 17 ans dans – dixit – l’espoir de le guérir de son homosexualité

Bref, tout ça, pour démarrer dans la vie, ça aide, en plus de grandir dans des bas quartiers où les conditions de vie sont tout ce qu’il y a de plus ordinaire, entre racisme, illettrisme et chômage, et la carrière d’artiste, un vain mot, une triste illusion…

Alors je reprends.

Banksy, à mon idée, est un collectif d’artistes, comme l’était Andy Warhol avec La Factory, résidence d’artistes underground où la culture prenait ses aises et ses malaises.

Et Warhol, pour faire bref, rencontre un jour Lou Reed, l’invite en résidence à la Factory et le produit avec sa formation, le Velvet Underground.

Mais le succès ne sera jamais à la hauteur de l’immense talent de Lou Reed qui, dans ses textes aborde tout à tour, l’homosexualité, la drogue, la mort, le sida, bref, que des thèmes très racoleurs

Bon, maintenant, Banksy, qui est empêtré (et incompris) à NY, et Lou Reed, qui vient de mourir mais connait toutes les ficelles – et les emmerdements – de la ville, vont avoir deux destins qui se croisent.

Attendez la suite pour savoir comment Lou Reed vole au secours de Banksy !

Ah, vous n’avez pas encore regardé la nouvelle vidéo que Banksy a mise en ligne il y a deux jours ?

C’est par ici 😉

Bien à vous,

Isabelle