« On ne rit bien qu’entre nous »

20/02/2017 Bonjour à toutes et à tous,

On ne rit bien qu'entre nous - Crédit photo izart.fr

On ne rit bien qu’entre nous – Crédit photo izart.fr

Ce week-end à la campagne a été très formateur, merci les ami-e-s.

Nous sommes arrivé-e-s à la conclusion qu’en fait on n’est pas drôles, car on ne rit bien qu’entre nous…

Après, l’humour, c’est un truc propre à chacun-e.

Et l’idée de bourrer d’explosif les sacs de pique-nique d’un club du 4ème âge parti à la découverte d’une grande école de l’administration, par exemple, ça peut déplaire à certain-e-s…

Mais bon, ce serait peut-être une fin de vie utile.

Mon père, oui, le papi fugueur, avait un jour émis cette idée.

Il se savait bientôt en fin de parcours et se disait prêt, en cas de besoin, d’aller débarrasser la France d’un petit énervé qui énervait tout le monde, suivez mon regard…

Sauf qu’il faut maintenir  en vie, et à n’importe quel prix, les personnes âgées pour alimenter les caisses des résidences qui les hébergent.

Même contre leur volonté, parfois, de vouloir abréger ce calvaire ou éviter ce passage obligé.

C’est d’ailleurs bizarre, pour reprendre l’idée évoquée plus haut, que la plupart des kamikazes soient des personnes jeunes.

A croire que plus on vieillit plus on s’accroche à la vie ?

Alors que physiquement tout commence à tourner au ralenti.

Et quand ça se limite au physique, c’est le moindre mal.

Mais bon, la compagnie de mes ami-e-s était idéale pour lancer ce genre de blagues, et j’en avais besoin, merci !

J’ai même dit, à un moment, que j’étais en présence d’un réseau de résistant-e-s 🙂

Pétillons avec Hamon, on a même trouvé son slogan de campagne en égratignant (presque) tout le monde politique !

Et puis de la France, on a envahi l’Europe, et de l’Europe, en passant par l’Angleterre, l’Amérique

Je vous ai dit, on refaisait Radio Londres dans une maison faiblement éclairée sur la route principale d’un village de province…

Très très beau Mister President à la une du Time.

Moins belle son insistance à ne pas desserrer de son emprise, la main du Premier ministre japonais, Shinzo Abe, très incommodé par cette familiarité fort peu prisée dans son pays 🙁

Et quand notre hôte, jadis grand voyageur, nous a relaté les propos d’un très gros chef d’entreprise qui interrogeait tous les chiffres du bilan qu’on lui présentait par cette phrase Où qu’est le gras ? j’ai compris.

J’ai compris sans doute comment, de cette phrase empruntée aux origines rurales de cet homme, avait pu naître le verbe dégraisser, employé pour licencier…

Bien à vous,

Isabelle