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« Viva l’Opéra »

25/11/2012 Bonjour à toutes et à tous,

L’opéra au cinéma et pourquoi pas ?

Viva l’Opéra !

Depuis les plus grandes maisons, comme la Scala de Milan, l’Opéra national de Paris, le Liceu de Barcelone, l’Opéra de Vienne ou l’Opéra de San Francisco…

Ce véritable défi est lancé de septembre 2012 à Juillet 2013, pour la troisième année.

Afin que le plus grand nombre de spectateurs puisse accéder à des oeuvres du monde entier.

Si quelques-unes sont en direct, c’est en différé pour les autres.

Inutile de vous dire que nous étions fébriles avec N. d’assister à ce spectacle peu ordinaire…

Et en tous cas d’un genre nouveau pour nous.

Nous avons pris place donc au cinéma pour assister à la représentation de La dame de Pique de Piotr Ilittch Tchaïkovski.

Livret de Modest Tchaïkovski d’après le  roman de Pouchkine, au Grand Théâtre du Liceu de Barcelone.

La première grande surprise fut de nous retrouver dans la fosse, avec gros plan sur le chef d’orchestre.

Ce dernier était concentré face à ses musiciens, prêt à diriger le morceau d’ouverture.

Ce n’est pas souvent que l’on a accès à ce spectacle, de l’opéra offert sur grand écran et décliné tout en détail  et proximité.

Ainsi nous avons pu admirer chaque trait du visage des interprètes.

Et respirer l’émotion dans un pli du front ou lire l’angoisse dans un pincement de lèvres figé…

L’interprétation de Ludovic Tézier, grand baryton français, dans le rôle du Prince Eletzky, toute emprunte de lyrisme, n’en était que plus intense, plus lourde d’émotions.

La seconde surprise fur aussi de se sentir comme portées par le mouvement de la caméra.

Ainsi nous naviguions , d’un plan à un autre, d’un musicien à un autre, d’un visage à un autre.

Et puis, pour un spectacle de presque 4:00, en 3 actes, il n’y eut jamais quelconque lassitude.

La qualité du spectacle et de ses interprètes, l’esthétisme des mises en scènes de Gilbert Deflo contribuèrent à nous tenir en haleine.

Et pourtant nous étions plongées au coeur d’une sinistre histoire.

L’appât du gain vient à bout de tout.

Même de trahir des sentiments.

Il est aussi capable de tout, même de détruire une passion amoureuse et finir folie meurtrière.

Voilà pourtant un thème récurrent et toujours bien d’actualité.

Quand bien même la première représentation mondiale de La dame de pique eut lieu un 19 décembre 1890, au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg…

Bien à vous,

Isabelle