« Plan cul en sus »

19/07/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Plan cul en sus - Crédit photo izart.fr

Plan cul en sus – Crédit photo izart.fr

Ça a été un peu le marathon, mais avec C. on a réussi à toutes les caser.

Ben oui, il me restait quelques places de cinéma sur ma carte, valables jusqu’au 18 Juillet.

Alors on a accéléré les séances en duo pour ne rien perdre, bien cool, avec cette chaleur !

Et hier soir, je me suis demandée à quel moment, où, dans le film de la veille, le réalisateur allait rajouter l’incontournable plan cul en sus.

Ah ben oui, c’est d’un classique me direz-vous…

10 mn de voyeurisme subi, c’est long, et au choix, ça soûle, ça barbe, ça fatigue, ça rase, ça use…

Vous admettrez que le monsieur jetant depuis le début du film des regards langoureux à madame qui elle-même se mord déjà la lèvre de désir, c’est du réchauffé.

Le pire restera à venir quand monsieur se jettera sur madame – vous me préviendrez lorsque vous serez témoins du contraire – pour une démonstration musclée et efficace de sa virilité.

Le tout accompli la nuit, dans le noir, au lit et sans parole, cool 🙁

Oh les mecs, renouvelez-vous, vos films de mecs à destination d’un public de mec, quel cruel manque d’imagination !

Non, je ne donnerai pas le titre du film.

En fait, il pourrait bien en avoir 251, de titres…

En tous cas, à toute chose, malheur est bon 😉

Profitant de notre déplacement en ville, nous avions prévu avec C. de déposer des livres dans la Boîte à Lire installée sur notre passage.

Et lorsque nous avons ouvert la porte de la boîte, un bouquin me tendait les bras.

La même couverture bleue lisse, celle dont je regrettais justement ces derniers jours de m’être séparée il y a quelques décennies…

Demandez, vous serez servies !

Merci Elena Gianini Belotti de refaire surface dans ma vie, j’ai grandement besoin de me rafraîchir les idées 🙂

« Le besoin de cataloguer à tout prix les êtres humains utilise toujours la division la plus élémentaire, la plus évidente (le sexe, la race, l’âge, la religion, etc…), celle qui a toujours été admise par une tradition millénaire. La première catégorie, la plus fondamentale, est celle du sexe : elle est une forme de racisme, mais elle a une telle apparence de naturel qu’elle ne permet aucun soupçon sur son injustice et sa fausseté. Bien loi d’être un fait naturel, c’est au contraire un fait culturel, indispensable pour laisser intacts certains privilèges reconnus à celui qui a établi et a perpétué inexorablement dans le temps cette discrimination, à savoir l’homme, avec bien sûr la complicité et l’acceptation passive de la femme. » Du côté des petites filles, p. 203

Bien à vous,

Isabelle