« 1er Mai, éloge des travailleurs »

01/05/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Muguet

Muguet

Je n’ai pas pu, ce 1er Mai à odeur de Fête du travail, m’empêcher de vous faire entendre l’interprétation par la Chorale de Paris , de ce prenant Chant populaire des ouvriers, écrit en 1846 par Pierre Dupont, parisien né à Lyon en 1821, connu pour ses idées républicaines revendiquées dans ses poèmes et chansons.

Mort dans l’oubli total, à Lyon en 1870, une plaque commémorative, au 46 de la rue qui porte son nom, salue sa mémoire ainsi qu’une statue, au Jardin des Chartreux tout proche, dans le 1er Arrondissement.

Même si l’idée de travail est en constante mutation, il est force de constater qu’aujourd’hui, en 2014, les salariés sont embauchés sur une base de 35 heures de travail hebdomadaire, soit 7 heures par jour, alors qu’il y a un siècle, la journée de travail d’un ouvrier est de 12 heures.

Et à cette époque, le travail des mineurs est limité à 8 heures par jour…

Si la durée hebdomadaire du travail diminue, c’est aussi parce qu’actuellement 90% de la population est salariée, alors qu’en 1914, la France est fortement agricole, près de la moitié de la population vit du travail de la terre.

Terrain en friche

Terrain en friche

Salarié, cela veut dire avoir accès aux congés, à l’emploi à temps partiel aussi, ce qui fait effectivement tomber les moyennes du temps de travail.

Mais la diminution du temps de travail n’implique pas forcément de meilleures conditions de travail.

L’émergence de pathologies liées au travail, incluant la charge mentale et physique, pose de nouvelles problématiques.

Et l’on sait également que l’efficacité baisse dans tout travail au fur et à mesure que les heures s’écoulent.

Travailler moins pour travailler mieux, il y a encore du progrès à faire de ce côté là…

Bientôt révolue la Fête du travail ?

Bien à vous,

Isabelle