« 5000€ dans le cul »

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15/05/2022 Bonjour à toutes et à tous,

5000€ dans le cul… le titre de cette Petite chronique ne pouvait être plus explicite dans sa formulation.

C’est ce que vient de m’apprendre un de mes proches.

Après des mois d’aller-retours à Paris en train non financés par la boîte, plus l’hébergement sur place, est arrivé l’épisode COVID.

Ce dernier événement l’a contraint à donner ses cours en ligne sur la mode de luxe… juste avant d’être planté par sa boîte.

J’ai tout espéré pour lui, que le redressement judiciaire allait lui verser des indemnités, que ça allait s’arranger à l’amiable, au pire devant la justice.

Peine perdue, d’autres ont essayé avant lui et n’ont pas obtenu gain de cause.

Un·e intervenante·e reste un·e intervenant·e et n’a ni les mêmes droits ni les mêmes recours qu’une personne salariée, mauvaise pioche pour le coup.

Et pourtant je lui ai dit et redit maintes fois de suspendre ses interventions dès qu’il eût cessé d’être payé.

Mais il connaissait la personne qui l’avait recruté, une ancienne collaboratrice en qui il avait entière confiance, et puisqu’elle annonçait que la boîte allait être reprise, blablabla…

Le manège aura duré des mois avant que la boîte ne tombe entre les mains d’un liquidateur judiciaire… qui n’aura rien à saisir.

Le gars va tout solder, équipement, mobilier, site internet, certificat, pédagogie, mais bon, faut pas espérer grand chose… disait-il dans son message.

Non mais genre à la rentrée dernière ils avaient dit que que l’on serait payé avant la fin de l’année, on y a tous cru, poursuivait-il encore.

Pas de salaire, pas de boulot.

Que tu aimes ou pas ce que tu fais, que ce soit une amie ou étrangère, là n’est pas la question, surtout quand on a une charge de famille.

Je bous intérieurement.

Comme quand j’avais irruption dans la boutique d’un patron pour réclamer et me faire remettre illico le chèque d’un autre de mes kids.

Comme quand j’étais intervenue aussi lors d’un accident de travail

Bref, je bous intérieurement… de ne pouvoir intervenir.

Comme à chaque fois que je suis témoin d’une injustice commise par plus gros, plus riche et surtout plus malhonnête envers les petits, les pauvres, les faibles…

Bien à vous,

Isabelle

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