« 70 ans de saumon »

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10/05/2023 Bonjour à toutes et à tous,

70 ans de saumon - Crédit photo izart.fr
70 ans de saumon – Crédit photo izart.fr

J’en ai conclu qu’il en aurait pour 70 ans de saumon à consommer, encore.

Ben oui, puisqu’il m’a affirmé qu’il avait suivi un programme de longévité et que d’après les ou ses calculs, ça lui rallongerait la vie encore de 70 ans.

Sachant que ; depuis une précédente conversation, il n’était pas loin de la soixantaine, j’ai admiré son optimisme !

Le mec qui ne doute de rien, enfin bref, le commun des mortels !

Surtout qu’il se régale de pouvoir manger du thon et du saumon à foison en Inde.

D’élevage oui, on peut difficilement faire autrement.

Même pour les générations futures et la biodiversité, il ne pourra jamais s’en priver.

C’est vrai qu’il est un peu égoïste sur ce point, comme il le constate lui-même.

Mais le travail du yoga, qu’il enseigne par ailleurs, l’aide à travailler cela.

Il ne va pas se refaire d’un coup, parce que, franchement il est presque parfait.

Ce qui l’empêchera sans doute de rejoindre Auroville, c’est de donner de son temps gratuitement pour travailler.

Même si je rétorque que c’est pour la communauté qu’on œuvre, non, lui, on aura bien compris qu’il a besoin de reconnaissance et de compensation pour l’effort accompli.

Soit, il est temps que je remette dans la pensée collective plutôt que de consacrer mon temps et mon énergie au service de l’égocentrisme.

Ah ben oui, parce qu’il me semble que c’est ce qui vient d’abord en résonnance avec l’ego, avant même égoïsme.

Car bien que les deux termes soient liés par une préoccupation excessive de soi-même, l’égocentrisme semble se focaliser davantage sur la vanité.

L’égoïsme paraît plus axé sur des actions et des comportements égocentriques qui peuvent affecter négativement autrui.

Bref, j’ai laissé mon interlocuteur à ses thons et saumons pour aller me remettre pragmatiquement au travail.

Parce que ça, mine de rien, c’est quand même une des conditions énoncées par Mère pour résider à Auroville.

Bien à vous,

Isabelle