« Adieu renards, hérissons et putois – 1 »

19/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Adieu renards, hérissons et putois - 1 - Crédit photo izart.fr

Adieu renards, hérissons et putois – 1 – Crédit photo izart.fr

Adieu renards, hérissons et putois – 1, en trois épisodes, parlons de mammifères malheureusement en voie de disparition.

Quand j’ai commencé à lire que la population de hérissons est passée de 30 millions d’individus à moins d’un million dans chaque grand pays d’Europe, j’ai immédiatement pensé à la famille qui gîtait dans mon ancien jardin

Et oui, pour que le hérisson puisse survivre ; actuellement il est condamné à disparaître d’ici 2050, il faudrait que l’homme VITE change ses (mauvaises) habitudes.

Chaque année, on estime qu’entre 1 et 3 millions d’hérissons seraient écrasés sur nos routes de France 🙁

On est loin des 600000 hérissons morts comptabilisés, dont la première cause de mortalité (26%) est… d’origine chimique, merci les pesticides.

Alors voilà pourquoi il ne faut JAMAIS avoir recours aux anti-limaces classiques et toxiques, ni pour les hérissons, ni pour les humains d’ailleurs !

Toujours leur préférer le Ferramol® qui fera que les limaces ou escargots même morts et ingérés ensuite par les hérissons, mais aussi tous les auxiliaires du jardin, oiseaux, insectes… ne provoqueront pas des morts en chaîne 🙁

La seconde cause de mortalité (23%) est donc bien sûr celle des véhicules automobiles, car ces derniers empruntant des routes qui quadrillent de plus en plus le paysage, les hérissons sont au premier rang des victimes.

L’urbanisation représente un même danger de mort pour les petits mammifères en recherche de nourriture, car, pour ce faire, ils parcourent le moindre espace naturel.

Le hérisson disparaît aussi victime de parasites (18%), et des suites de brûlures (10%) quand par exemple il s’est mis à l’abri dans le tas de feuilles mortes que vous brûlez incognito au fond de votre jardin (malgré l’interdiction).

La faim et l’épuisement (13%) restent également des facteurs de mortalité.

Alors, si pour inverser cette tendance alarmante, vous décidiez cette année de faire AVEC les hérissons dans votre jardin et non plus CONTRE les limaces, par exemple ?

Si vous leur laissiez à disposition, une friche où vous n’irez jamais gratter ni retourner la terre ni brûler quoi que ce soit ?

Si vous laissiez se décomposer naturellement un tas de feuilles et de branches tranquillement à l’ombre d’un arbre ou d’une haie ?

Le meilleur allié de votre jardin choisira alors d’y couler des jours paisibles… et la boucle sera bouclée 😉

Attention aussi aux bassins sans pente douce, il y a de grands risques de noyade pour le hérisson…

Mais dès que la chaleur revient, n’oubliez pas de leur poser de petites récipients pleins d’eau, à l’instar des soucoupes sous mes pots de fleurs où les petites bêtes venaient boire tous les soirs d’été 🙂

Bien à vous,

Isabelle