« Adopte une vache ou… »

07/06/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Adopte une vache ou... - Crédit photo izart.fr

Adopte une vache ou… – Crédit photo izart.fr

Nous avons parfois l’inspiration débordante.

Tandis que S. essaie en vain de s’initier à la conversation bovine, nous improvisons une campagne.

Adopte une vache ou… change de régime, plus exactement, est née.

Imagine un bon steak bien saignant ! lance R. tandis que la moitié de l’équipe salive et que l’autre reste dubitative…

Pendant ce temps, avec T. nous nous posons l’éternelle question.

Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ?

Lui, c’est sans produit carné.

Moi, c’est sans gluten.

Parfois, il m’arrive de prendre mon premier repas de la journée vers seize ou dix-sept heures.

Quand la faim se fait sentir, en fait, souvent aussi parce que je suis occupée ailleurs.

Et en plus, je mange L E N T E M E N T.

Ce qui me vaut souvent d’être sous les regards de celles et ceux qui ont déjà tout englouti, de l’entrée au dessert.

Alors que je mâche les premières feuilles de ma salade

Et que je me sens même obligée de me justifier 🙁

EXCUSEZ-MOI DE PRENDRE LE TEMPS DE SAVOURER CE QUE J’AI CUISINE !

La différence est là.

Et dans Merci Alfred, ils ont tout compris et tout dit, je ne peux même pas en reprendre les grandes lignes, découvrez par vous-même, et par plaisir…

B. me rappelle cet après-midi, à juste titre, que finalement chacun choisit sa façon d’accélérer sa fin ou non.

Consommation de drogue, alcool, tabac, mauvais aliments, antidépresseurs, anxiolytiques, antibiotiques à gogo…

Chacun est libre de choisir.

Maladies au choix aussi.

Façon de se respecter, ou pas.

De respecter les autres, ou pas.

De respecter la terre, ou pas.

De respecter la vie, ou pas.

J’ai comparu vendredi dernier devant le Conseil de l’Ordre des Médecins, ainsi commence la lettre du Professeur Henri Joyeux, ce brillant chirurgien cancérologue, mais pas que.

Visionnaire en matière de santé publique, il dérange comme d’autres, à ne pas vouloir huiler la pompe à fric de l’industrie pharmaceutique.

Il mériterait sans doute aussi d’être inscrit sur la liste des lanceurs d’alertes dont le sort se décide aujourd’hui par le biais des députés, au sujet du niveau de protection à leur accorder dans le cadre d’une nouvelle loi.

Espérant ne pas vous avoir coupé l’appétit en plein repas,

Bien à vous,

Isabelle