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« Adorer le soleil au Matrimandir »

05/04/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Par le plus grand des hasards, c’est pour le dimanche de Pâques que nous a été délivré l’indispensable laisser-passer.

Mais finalement, y avait-il plus symbolique que de venir adorer le soleil au Matrimandir ce jour-là ?

Ah ben oui, il ne faudrait pas oublier les origines païennes de toutes les confessions religieuses confondues.

Christianisme, islam, bouddhisme, judaïsme, hindouisme… puisent dans la nuit des temps leur inspiration.

Enfin toutes les pratiques qui font référence à une croyance, j’en passe et des moins bonnes.

L’immense sphère dorée brille de milles feux sur la pelouse verdoyante.

Tandis que B, arrivé sur les lieux en 1974 pour ne jamais en repartir, nous souhaite la bienvenue.

Oui, B tel était son prénom ; prononcer [bi:] à l’anglaise, of course.

Après qu’il se fut débarrassé du ill final, en se lançant dans l’aventure d’Auroville… tout un symbole !

Mais déjà nous traversons les jardins très fleuris et très arrosés aussi.

Direction l’imposant bâtiment dans le silence le plus complet, ça devient une habitude.

Puis descente très impressionnante au coeur du Matrimandir, à ciel ouvert, par une immense rampe bordée de briques rouges..

Nous voilà réuni·e·s en cercle autour du symbolique lotus de marbre blanc, qui est la base de l’édifice.

La solennité des lieux s’impose à nous.

Un couloir faiblement éclairé nous amène ensuite à l’intérieur d’une des douze salles de méditation, les grands pétales.

Ce sont Sincérité, Humilité, Gratitude, Persévérance, Aspiration, Réceptivité, Progrès, Courage, Bonté, Générosité, Egalité, Paix.

L’incroyable énergie qui s’en dégage est telle qu’on la croirait palpable, des frissons parcourent mon corps entier !

Ressenti identique alors que nous défilons devant une deuxième salle de méditation.

Mais dommage que nous n’y aurons pas accès, il faut prendre un autre rendez-vous.

Afin de ne pas salir la moquette blanche de la spacieuse rampe, nous avons toutes et tous revêtu de longues chaussettes blanches.

Pour enfin accéder, en silence toujours, à l’immense chambre intérieure, à même échelle que l’édifice.

C’est dans cette chambre aux mille piliers, l’Aayirakkalmandapam que durant 15 mn, je vais avoir le loisir de vivre le moment présent.

Face au cristal traversé par les rayons du soleil.

Lâcher prise sur le temps, le mental, le réel… oui l’expérience ici est unique, j’y reviendrai.

Bien à vous,

Isabelle