« Aime-toi ton corps t’aimera »

11/06/2018 Bonjour à toutes et à tous,
Aime-toi ton corps t'aimera - Crédit photo izart.fr

Aime-toi ton corps t’aimera – Crédit photo izart.fr

J’ai enveloppé mon pied dans une épaisse bande de laine pour faciliter le boulot des urgentistes.

Dire qu’on préconise encore de mettre de la glace sur ce genre de blessures…

Jamais !

C’est la chaleur qui amène la guérison, tout comme le corps développe naturellement l’inflammation.

Donc par principe on imite la nature, on fait avec et non pas contre.

Alors, comme le loup blessé, dans mon lit dès 20:00, je me suis roulée en boule après avoir tiré les volets.

Et bien sûr laissé la porte d’entrée non verrouillée, au cas où.

Consigne de pompiers parfaitement intégrée, merci les kids 😉

Et surtout la nuit, rappel, ne jamais laisser la clef dans la serrure de cette même porte fermée !

Avant de m’être lamentablement traînée jusqu’au porte-parapluie où est rangé mon bâton de marche, j’ai pris direction la salle de bain avec ma providentielle béquille !

Enfin allongée, j’ai bien expliqué à mon corps que seul le genou devait diriger les manœuvres et SURTOUT PAS la cheville.

Dur d’oublier des réflexes ancrés depuis des décennies 🙁

Mais quelques douleurs très violentes m’ont aidée à intégrer rapidement la consigne.

Et à défaut de pouvoir, comme la bête, lécher mon pied pour en activer la guérison, je l’ai massé avec amour 🙂

Du genou au mollet, de la cheville au plat du pied, j’ai massé, massé avec reconnaissance pour les millions de cellules qui œuvraient en urgence afin de me réparer.

Elles concentraient toute leur l’énergie sur ce point stratégique à protéger.

Non, mon corps ne serait jamais l’ennemi à abattre ou à faire taire.

Aime-toi ton corps t’aimera.

Il allait concentrer ses capacités à guérir, colmater, tisser, cicatriser, combler.

La haute considération que je lui porte me guidait naturellement à lui faire confiance 🙂

Bien à vous,

Isabelle