« Allaitez les bébés contre les salmonelles »

11/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Allaitez les bébés contre les salmonelles - Crédit photo izart.fr

Allaitez les bébés contre les salmonelles – Crédit photo izart.fr

Allaitez les bébés contre les salmonelles !

C’est le premier truc qui m’est venu à l’esprit à l’annonce du retrait de lots de laits infantiles contaminés.

J’ai été effarée par la liste des lots retirés du marché, 620 références 🙁

Ça a l’air d’être un marché super lucratif dîtes-donc…

Et dire que le meilleur des laits est celui de la mère du nourrisson, tout prêt, tout chaud, tout dosé, tout adapté, tout équilibré… et à portée de sein 🙂

Mis à part les risques de contamination, et c’est déjà énorme, j’imagine le budget que cela doit représenter pour nourrir un bébé au lait industriel, auquel s’ajoute celui des couches et lingettes jetables.

Oui, ben ils ont beau écrire « maternisé », ce n’est que du lait de vache bidouillé industriellement dans tous les cas.

Ou un quelconque substitut végétal, composition à définir, qui doit être, tout comme l’autre, plein d’hormones, de conservateurs, d’antibiotiques, de matières grasses, de protéines et de sucres très synthétiques…

Les autorités sanitaires, la DGCCRF et la DGS ont donc bien du pain sur la planche avec ce nouveau scandale qui touche le groupe Nactalis.

Il n’empêche que les bébés n’a rien à envier au sort réservé à leurs grand·e·s soeurs et frères, vu ce qui les attend à la rentrée

Privé·e·s de téléphone portable de l’école primaire jusqu’au collège en 2018 !

Voilà une nouvelle qu’elle est bonne, certain·e·s vont pouvoir se désintoxiquer, et d’autres éviter l’addiction.

Sans être mauvaise langue, je suis très étonnée que les syndicats d’enseignant·e·s n’aient pas encore protesté contre la mesure…

Ah ben oui, hein, parce que si on l’interdit aux élèves, on l’interdit aussi aux profs, faut donner le bon exemple, celui qui vient du haut 🙂

Pas plus tard que vendredi, je me faisais la réflexion en voyant la maîtresse de l’école pianoter sur son téléphone, dans la cour, avec les petit·e·s en récréation autour d’elle…

Bien à vous,

Isabelle