20/12/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Armes à feu interdites

La pancarte m’avait frappée en attendant le bus pour Pondicherry

Parce que je n’avais vu cette pancarte auparavant.

Ni les policiers en nombre devant l’entrée du Matrimandir.

La consultation de la presse m’apprit qu’une personnalité était attendue.

Et non des moindres.

Le Président indien himself allait venir à Auroville !

Armes à feu interdites 2 - Crédit photo izart.fr
Armes à feu interdites 2 – Crédit photo izart.fr

J’ai commencé à étudier la stratégie pour aller déjeuner en paix le jour de sa visite ?

Parce que mon chemin passe devant le monument et que l’on commence à faire place nette autour du site.

Nombre d’arbres a été élagués sur le tiers de leur hauteur, quand ils n’ont tout simplement pas été arrachés…

Le pire est que les machines manœuvrant autour ont blessé presque tous ceux ceux qui avaient été conservés 🙁

De même, la terre a été tassée et égalisée, plus d’herbe, plus de buissons, plus de buttes de terre.

La police a déjà installé des check points aux endroits stratégiques de tous les villages environnants.

Une fois dans le bus avec J., comme nous n’avions pas d’espèces, nous avons fait noter notre trajet aller-retour..

Ainsi le chauffeur savait que nous aurions des espèces au retour pour régler notre note.

Une fois la journée à Pondy achevée, nous dirigeant vers l’arrêt de bus, nous constatons que avons fait erreur… sur l’horaire.

A 16:00, il y a longtemps que le seul bus de la journée est parti, puisqu’il est à midi !

Que voulez-vous, comme de partout en Inde, ici, certains jours il y a des bus avec aller et sans retour.

D’autres ne circulent que certains jours mais pas aux mêmes horaires, allez vous y retrouver avec l’esprit logique français, impossible !

A moins de noter tous les horaires tous les jours sur un agenda perso, je ne vois pas 🙁

En désespoir de cause, un rickshaw nous a déposés à Auroville, négociant le prix of course, mais bien assez cher.

C’était ça ou rien, c’est à dire rentrer à pied, deux heures trente au bas mot, et dans la nuit.

Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’il était impossible de monter dans aucun des cars de la Bus Station dont nous nous étions rapprochés…

Vous ne comprenez pas ?

Alors pour celles et ceux qui n’ont jamais vu de leurs propres yeux un bus bondé d’indien·e·s… oui, ça fait peur !

Bref, nous sommes arrivés à bon port, le coeur et le porte-feuille légers, mais en ayant procuré du travail à quelqu’un 🙂

Nous avons de plus bénéficié d’un trajet ponctué de commentaires quant aux aménagements routiers effectués pour la visite présidentielle.

Mais par contre, la nuit les vaches sont toujours couchées à la même place, en travers du chemin, herbe ou pas, talus ou pas.

Apparemment, la proche venue du Président n’a aucunement perturbé leurs habitudes.

Quant au selfie, promis, je publie dès qu’il est fait ?

Bien à vous,

Isabelle