« Au fond de mon seau bleu »

03/08/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Quelle ne fut pas été ma surprise, l’autre jour, de voir le dépanneur informatique jeter ses connecteurs ethernet au fond de mon seau bleu…

Bon, faut dire qu’il avait été vidé de ses déchets organiques, mon seau, et trônait devant les pots de fleurs, ne l’ayant pas rentré de suite.

Mais c’est quand même très appréciable qu’il ne les ait pas jetés sur le sol, même si une poubelle posée au milieu de nulle part avait de quoi surprendre !

Je l’ai vu juste jeter un œil sur l’objet en question… puis ses déchets dedans.

N’empêche que depuis son intervention, internet fonctionne à nouveau et la connexion est « potable ».

Juste c’était pas la peine qu’il me raconte en plus une balourde pour faire genre.

Affirmer qu’à Auroville WhatsApp passe mieux que Messenger… c’était pas très professionnel.

Il faut croire du reste, que c’était la semaine des sots seaux…

En effet, le lendemain, désireuse de remplir un seau d’eau pour arroser le jardin, j’eus une drôle de surprise.

Ouvrant avec toute la douceur qu’on me connaît la porte du local de service qui fait aussi office de toilettes, j’aperçus quelqu’un.

Le gardien, assis sur le trône, était en train de fumer sa clope… et je reclaquais alors aussi précipitamment la porte ?

Une fois le monsieur sorti, j’eus le loisir d’admirer une grosse grenouille qui grimpait sur le mur, le temps que mon seau se remplisse.

Et même de libérer une mante religieuse, prisonnière de ce sombre endroit.

Ah ben non, ça ne manque pas les bébêtes par ici.

L’autre jour, alors que j’étais en train d’écrire à mon bureau, j’ai bien vu passer quelque chose dans mon dos.

Comme je reculais ma chaise pour aller voir de plus près, un gros rat détala de dessous mon lit.

Ça m’apprendra à laisser la porte ouverte toute la journée, même pendant ma sieste.

Ben oui, c’est comme ça qu’un soir, une souris se trouva prisonnière de ma chambre, et incapable de retrouver la sortie.

Of course, la porte était fermée !

Bon je vous passe les détails du bestiaire enchanté qui défile ici.

Gecko, abeilles, papillons, lézards, fourmis volantes, scarabées, fourlus, et même serpents, dont un bébé que se disputaient bruyamment des toucans l’autre matin.

Hier soir, par ma porte toujours ouverte, c’est autre chose qui est entré en trombe jusque dans mon assiette.

Ah ça, j’en ai mâché du sable en même temps que ma bouchée…

Une tornade venait de s’abattre d’un coup, nous privant soudainement d‘électricité, et j’eus toutes les peines du monde à trouver la porte pour la fermer !

La pluie qui s’ensuivit calma net l’épisode.

Dommage, j’aurais pu m’épargner l’arrosage du jardin…

Bien à vous,

Isabelle