« Avant la nuit et la pluie »
04/07/2024 Bonjour à toutes et à tous,
Bon, j’ai gagné mon pari insensé de rentrer avant la nuit et la pluie, dans le genre je me lance des défis de folie…
Autant vous dire que c’était pas gagné d’avance, vu que j’ai fait 35 km dans la journée, certes en plusieurs étapes.
Tout d’abord, il me fallait partir avec un vélo qui avait une batterie pas complétement chargée pour cause de coupure électrique dans la nuit.
Ça craint quand même un peu de partir dans ces conditions, sachant que mon programme ne comportait qu’un point de chargement de batteries, et c’était sur mon retour.
Déjà, je devais faire une courte halte chez moi pour récupérer mon matériel de jardinage et poser des trucs afin de vider la caisse de mon vélo.
Ah oui, je ne vous ai pas expliqué, en fait je navigue en ce moment entre deux maisons, la 1 et la 2, en l’absence de leurs stewards.
Avant de quitter la maison 2, ce matin-là, j’avais quand même pris le temps d’avaler mon petit déjeuner et de nourrir les chats.
Dans cette maison il y a des chats, 4 même, plus ou moins sociabilisés, mais quand c’est l’heure de la gamelle, deux fois par jour, ils savent se manifester.
Ensuite, je n’ai pas rejoint mon jardin directement, au préalable je suis allée saluer une vieille dame qui est toujours heureuse d’avoir de la visite de temps en temps.
Par chance il avait plu la veille, donc après la petite causette, aucun arrosage ne me retenait trop longtemps au jardin.
Puis j’ai récupéré mon panier de légumes, suis passée récupérer mes bouteilles d’eau filtrée dans la maison numéro 1 et j’ai regagné la maison 2 pour mon déjeuner.
Mais ma journée ne s’arrêtait pas là, parce que je devais repartir à mon cours d’italien l’après-midi, après une brève sieste.
J’ai donc quitté relativement tôt la maison 2, toujours privée d’électricité, histoire de mettre un peu en charge mon vélo dans la maison 1, ayant prévu de quoi m’occuper en attendant ma leçon.
Mon cours terminé, je suis repassée à la maison 1 pour poser et prendre des dernières choses, puis j’ai pédalé comme une dératée en priant le ciel qu’il n’y ait ni nuit ni pluie sur mon chemin du retour.
Je vous rassure, je ne ferai pas ça tous les jours…
Bien à vous,
Isabelle