« Avoir des tripes ou pas »

21/11/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Avoir des tripes ou pas

Avoir des tripes ou pas

Avoir des tripes ou pas, that is the question !

Une étonnante affichette placardée à l’entrée du village n’a pas manqué d’attirer mon attention.

VENTE DE TRIPES

Et en même temps, je posais les yeux sur un mail reçu quelques heures plus tôt.

Bientôt suivi d’un deuxième du même acabit, le lendemain !

Ben oui, la pub de Lidl, m’injonctait Soyez mordus de boeuf !

Et dans l’autre mail, sur le même ton, on m’ordonnait Jetez-vous sur les oeufs !

Qu’est ce qui leur prend tous en ce moment, serais-je tentée de meugler… caqueter… ???

La viande, les produits animaux ne se vendent plus ?

Les vegan sont-elles et sont-ils en train de conquérir le marché, le monde, que dis-je ?

Avant-guerre, des générations de français, paysans pour la plupart, n’ont consommé de la viande qu’une fois par semaine.

Puis basculé soudain, après-guerre, dans un monde où l’on a préconisé de mettre de la viande à tous les repas…

Les générations d’après-guerre ont tété le biberon de la viande toute puissante. Après des années de privations, celle-ci a été élevée au rang d’aliment indispensable. Dans les années 1950, à la moindre faiblesse, on faisait avaler aux enfants « un bon jus de viande »…
Le grand livre des protéines végétales, par Anne Dufour, Marie Borrel, Carole Garnier

Végétarisme et véganisme sont peut-être simplement en train de rétablir l’équilibre d’une alimentation trop carnée qui ne correspond ni aux besoins ni aux capacités d’assimilation de l’humain.

Ou… liés à une prise de conscience, vous croyez vraiment ?

Plus envie de regarder une vache ou un cochon menés à l’abattoir, simplement comme un steak ou une saucisse ?

A ce jour, une campagne nationale menée par le lobby de la viande auprès des écoles et de leurs élèves, confirme l’idée que certain-e-s s’inquiètent pour leur avenir…

Par contre, le sénat a refusé purement et simplement de débattre d’une loi pour consommer bio et local dans les cantines publiques, c’est à dire écoles, hôpitaux, maisons de retraite, même sans parler d’appliquer des quotas !

Consultez donc la liste des sénatrices et sénateurs qui voudraient nous faire croire que la malbouffe n’est pas affaire de santé publique…

Alors, pour la bonne santé de vos chérubins, il vous reste peut-être à envisager de déménager du côté de Grenoble ou de Saint Etienne…

Effectivement 100% des repas servis dans les cantines scolaires de ces villes sont bio.

Bien à vous,

Isabelle