« Bas les armes »

08/07/2016 Bonjour à toutes et à tous,

Bas les armes - Crédit photo izart.fr

Bas les armes – Crédit photo izart.fr

Bas les armes !

Sur les ondes de France Info, ce matin, Thomas Snégaroff, historien spécialiste des Etats-Unis, affirmait que chaque année, la police tue 1.000 Américains. Sur ces 1.000 Américains, il y a une centaine de Noirs désarmés.

Ces chiffres m’ont donné froid dans le dos.

Et voilà qu’une fois de plus je me mets à vomir l’usage des armes, toutes sans restriction.

Vue l’actualité meurtrière de ce jour, qui s’ajoute à celle d’hier aux US, on peut effectivement être en proie au doute, quant à l’opportunité de détenir des armes dans ce pays.

Si c’est pour tuer des gens au motif qu’ils sont armés, il y a un truc qui m’échappe là…

Et statistiquement, il est encore moins conseillé de faire l’objet d’un contrôle policier si on n’affiche pas le profil de l’américain type.

A la vitesse où nous imitons dans notre très beau pays les cousins outre-atlantique, ce n’est guère rassurant pour l’avenir

Alors, que dans nos villages, sont posées des caméras à gogo et que sont incités les voisins à faire de la surveillance réciproque, je me sens de moins en moins en sécurité 🙁

Enfin, hier soir, quand je suis rentrée, il y avait plein de voitures garées de partout et même hors des emplacements de parking.

Et j’ai entendu des voisins du quartier qui commentaient toutes les actions du match en beuglant portes et fenêtres ouvertes.

Alors je me suis convaincue un peu plus que j’habitais un très beau pays.

Je n’irai quand même pas jusqu’à dire que lorsqu’ils ont essayé d’entonner la Marseille, entre deux arrosoirs de Ricard, cela m’a émue jusqu’aux larmes.

Mais c’était jour de fête en France, on se lâchait aux quatre coins de l’hexagone, tout était pardonné, tout était oublié.

Les drapeaux Bleu Blanc Rouge flottaient sur les toits des voitures, ou sur les façades des maisons.

Et puis ce matin, la gueule de bois au réveil, 5 policiers américains abattus en marge d’un rassemblement contre les violences policières à Dallas.

Bon, je maintiens quand même le programme festif de ma soirée, c’est important que je le précise noir sur blanc…

Bien à vous,

Isabelle