« Bienvenue à l’annexe de la SPA »

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18/08/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Bienvenue à l'annexe de la SPA - Crédit photo izart.fr

Bienvenue à l’annexe de la SPA – Crédit photo izart.fr

Le propriétaire avait prévenu pour les trois chiens.

Blancs et gros, je précise.

Très gros.

Très sympa aussi quand vous rentrez de nuit et que vous mettez les pieds dans un gros caca.

Proportionnel à la taille de la bête bien évidemment…

Le soir aussi, vous pouvez mettre le pied sur un crapeau, par mégarde, bien évidemment.

J’en connais un qui attend sa belle tous les soirs au même endroit, pendant des heures.

Si si.

Et puis un matin, j’ai vu Assunda descendre de plein seaux de tomates et de prunes mélangés à des céréales.

Cela a confirmé mon intuition qu’ici il y avait d’autres résidents que nous.

Des poules et des coqs, des canards et des ânes, entre autres.

Ah non, pas de paons ici 🙂

Le seul détail qui manque à cette description de la faune Toscane, ce sont les autres bêtes.

Les petites par exemple.

Les geckos, toujours très surprenant derrière le volet.

Les cigales, très joli pour la musique de jour comme de nuit.

Les moustiques, très ennuyeux pour dormir dénudée dans la moiteur de la nuit par 31°.

Et les fourmis, des milliers, des millions de minuscules fourmis sorties de nulle part !

Qui se ruent à 50 sur une miette de pain pour aussitôt l’acheminer vers la fourmilière.

Qui se glissent entre le bouchon et le goulot du flacon d’huile d’olive pour en dévorer le nectar.

Qui surgissent de la cafetière dès que vous en ouvrez le couvercle.

Qui squattent la poubelle en file indienne.

Qui grimpent sur la nappe dès que vous la posez.

J’EN PEUX PLUS DES FOURMIS !!! 

Bon, alors on a tout stocké au frigo.

Même l’huile d’olive.

Tiens et même le paquet de café moulu.

Et puis aussi la cafetière.

Je serai même rentrée dedans, au point où j’en étais, pour échapper aux moustiques.

Bienvenue à l’annexe de la SPA.

J’avais vraiment envie de le faire cet écriteau.

Et non seulement j’avais déjà les jambes pleines de boursouflures, mais elles étaient également pleines de bleus.

Ah oui, j’ai oublié de vous dire que le propriétaire avait recyclé son lit blanc avec cadre débordant dans la petite maison de location.

Parce que sur les angles du bois de lit, il a du aussi un paquet de fois se péter les genoux avant de le virer…

Vous imaginez mes pauvres gambettes sur les plages de Toscane ?

Non, je n’ai pas fait de photos.

Parfois je me suis demandée s’il n’aurait pas été plus judicieux de passer la nuit dans la piscine…

Surtout quand le professeur, propriétaire des lieux, fait profiter de La Calas en plein déchirement à toute la campagne environnante 🙂

Frappée par la magie de la Toscane.

Bien à vous,

Isabelle