« BlaBlaCar bis repetita »

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14/10/2015 Bonjour à toutes et à tous,

Viriline

Viriline

Me voilà donc de retour d’Allemagne, cet été, avec BlaBlaCar bis repetita, pour faire 1000 km en compagnie, entre autres, d’une peste dans la voiture.

En l’occurrence, la chérie du conducteur.

Quand je pense qu’elle vient d’emménager chez lui depuis une semaine !

Et puis qu’un jour ils feront des bébés ensemble.

Et divorceront.

Pas même moyen de fermer les yeux, pourtant je commence à partir en délire…

Et un coup de queue de cheval à droite, et un coup de queue de cheval à gauche.

En plus, elle ne tient pas en place.

Ah oui, parce qu’elle a été obligée de céder sa place avant à la troisième passagère, je ne vous ai pas raconté !

La deuxième passagère donc, celle dont je vous parlais un peu dans ces lignesavait déjà bien patienté en gare de Karlsruhe,  lorsque nous la récupérâmes.

Elle était volubile, joyeuse, et intelligente, avait des tas de choses passionnantes et drôles à raconter, bref, ça promettait  de changer de décor pour la suite du voyage, ouf 🙂

Nous devisions donc allègrement ainsi depuis une paire d’heures dans la nuit, lorsque nous fîmes l’avant dernière halte, en gare de Mulhouse pour récupérer en l’occurrence, la troisième passagère.

Le temps de faire une pause technique et de rejoindre l’équipée, quelle fut ma surprise de constater que la Princesse Pipidechat avait pris place à l’arrière, entre la jeune enseignante chercheuse chinoise et moi-même !

Elle joua alors frénétiquement sur son téléphone durant bien une heure, sans desserrer les dents, ne daignant même pas appuyer son dos entre nous autres sur le dossier arrière.

Après une courte pause où elle pu engloutir un sandwich et quelques gaufres ramollies, l’usage de la parole lui revint enfin.

Habilement, j’avais réussi à connaître sa profession et entraîné la conversation sur le sujet.

Qui a dit que toutes les esthéticiennes ont un caractère de merde ???

C’est faux, j’en connais une très gentille 🙂

Le reste du voyage fut entrecoupé de fous rires, dès lors que nous abordâmes l’importance de conserver du poil à l’homme.

Ou non.

Érotique et sensuel ou encombrant et rêche, la question reste ouverte et tout ce qui va avec !

Enfin, je quittais la première ce petit monde très tard dans la nuit tôt le matin, avec un petit sourire aux lèvres en regardant la passagère avant confortablement installée.

Notre chauffeur fit d’ailleurs remarquer, une fois toutes les covoitureuses installées, qu’il avait peut-être surestimé les capacités de sa voiture.

De toute évidence, il eût été impossible de caser le fessier bien dodu de la plantureuse black au milieu de nous autres à l’arrière, aussi menues que nous soyons…

Ce qui lui réserva le privilège de siéger à l’avant et paru grandement la satisfaire !

Bien à vous,

Isabelle