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« Blanc de blanc comme neige »

18/02/2013 Bonjour à toutes et à tous,

Samedi matin 5:45, les yeux encore dans le brouillard.

Notre marche nocturne dans la nuit froide est accompagnée par le bruit sourd de la valise traînée sur le bitume.

Petit bonjour rapide aux passagers prenant place dans le car.

On se reconnait au fur et à mesure que les ombres sortent de la pénombre !

Premières neiges le long de l’autoroute, c’est signe que nous roulons dans la bonne direction 😉

Tandis que certains prolongent leur nuit interrompue, les plans commencent à s’échafauder,.

Ski, raquettes, randonnée, le tout suivi d’un inventaire à la Prévert des dernières nouvelles locales et mondiales.

Et vous, ferez-vous partie de notre prochaine expédition à la recherche des fragments de la météorite ?

Oui, celle désagrégée vendredi matin quelque part en Russie ?

Le temps est clair et le soleil se lève.

Le plus urgent, à l’arrivée reste d’aller fouler le sol blanc de blanc comme neige, et respirer l’air pur de la montagne 🙂

Ça y est, les sacs ont trouvé leurs chambres, les sandwichs le sac à dos.

Pour notre part, le premier objectif est de découvrir Chamonix.

Aussitôt dit, aussitôt fait, nous voici sur le quai du célèbre train rouge, de la non moins célèbre ligne Mont Blanc Express.

Celle qui relie Saint Gervais à Vallorcine depuis 1908 !

A peine le pied posé en gare d’arrivée, de partout autour de nous, résonnent des bribes de conversations à consonances étrangères.

Anglaises, italiennes, espagnoles, allemandes, portugaises et autres nous plongent dans un univers cosmopolite des plus agréables.

C’est presque normal puisque Chamonix est le troisième site naturel le plus visité au monde.

Le caractère préservé du centre village laisse encore bien deviner la rudesse de la région.

Celle qui a aussi forgé le caractère de sa population.

Dont on raconte qu’elle se révolta continuellement contre le versement de la dîme aux moines du Prieuré de Chamonix.

Dès 8:30 le lendemain pour certains, toujours avec un beau soleil, c’est direction les pistes !

Ou la patinoire pour les autres et rando pour ma part, du côté des Granges.

Malheureusement je suis stoppée au bout de quelques heures, les chemins ne sont plus dégagés au delà des habitations.

Et là c’est une hauteur de neige de presque 60 cm qui me barre la route 🙁

Dommage, mais la quantité exceptionnelle de neige tombée cet hiver a considérablement alourdi la facture de déneigement dans la région.

Qui a, de ce fait, limité ses interventions.

L’après-midi, j’ai opté sans hésitation pour un bain de soleil des plus profitables en cette saison, je vous laisse imaginer 😉

Voilà voilà, c’était beau, c’était sympa, montagne et paysages de neige plein les mirettes, j’adore !

Enfin presque, car petit bémol quant à l’hébergement.

J’avais déjà fréquenté l’établissement il y a quelques années sans avoir eu trop à redire.

On a maintenant une option fourmis et moutons dans tous les coins de la chambre.

Avec une odeur d’outre-tombe récurrente de jour comme de nuit, insomniaques, vous aurez certes le temps d’apprécier…

De plus, éclipsez-vous dès le matin, comme le propose la maison.

Avec un sandwich à savourer quelque part en terrasse au soleil avec un bon thé, plutôt que d’affronter la gamelle servie à table.

Genre pâtes (à l’eau), ratatouille (aux carottes), poisson (non identifié) en cubes… bon appétit !

Néanmoins, heureusement que nous adorons les lentilles et sommes pas trop regardants sur le reste.

Parce que le personnel ne respire pas non plus ni la grande lessive ni la toilette récente.

Quant aux couchages, dans le doute, je préfère toujours emmener mon duvet…

En outre, ceci justifie peut-être le prix très compétitif du séjour.

Mais alors réservez-vous pour le repas du soir, histoire de dire que vous aurez partagé un repas chaud avec vos amis.

Et si je cite le Chalet, c’est pour mieux vous prévenir 🙂

Pour ma part, j’ai un souvenir d’Hôtel à Megève (clin d’oeil à L. en passant) qui me laisse des goûts de revenez-y.

Mais ça c’est une autre histoire, je vous raconterai peut-être un jour !

Bien à vous,

Isabelle