« Boucherie en série »

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22/02/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Bon, le premier soir, j’ai pas trop kiffé le film mais je suis restée, parce que j’étais bien assise dans le noir ?

Et que c’était un film 100% indien.

Ensuite je me suis dit qu’à défaut de trouver un quelconque de intérêt au film, je profiterai des jolis paysages.

Ben ça a été un flop aussi parce que la moitié du film se déroulait de nuit.

A poursuivre un buffle qui avait échappé à son propriétaire.

De rage et à force d’être traquée, la bête dévastait tout sur son passage.

Épiceries, habitations, banques, boucheries, tout.

Boucheries, venons-en aux faits.

Alors déjà le film était en malayalam sous-titré en anglais.

Ensuite pratiquement toutes les scènes étaient accompagnées de de râles mâles, de coups de poing ou de paires de claques.

De claques à l’encontre de femmes, s’il était besoin de la préciser, tout comme les agressions à caractère sexuel dans le film.

Mêlez à ça jalousies de frustrés et vieilles vengeances déterrées, le tout arrosé de grandes rasades d’alcool, gagné !

Ah oui j’oubliais encore, le tout entrecoupé de scènes de boucheries, les vraies, celles des bouchers.

Avec gros plans sur les cubes de viandes rouges, les carcasses aux mufles gris entassées sur sol et les piles d’abats roses.

Finissons le tableau avec la tournée à vélo du livreur de sacs plastiques pleins de cette bidoche sanguinolente !

Bravo vous êtes en train de regarder Kallukattu, titre librement inspiré de cette fête du Tamil Nadu…

Heureusement qu’en début de film il était précisé qu’aucune violence n’avait été commise envers les animaux durant le tournage…

Je me suis répété cela tout le long du film pour ne pas mourir noyée dans l’hémoglobine humaine et animale…

Boucherie en série, je disais donc.

Parce que le lendemain, plongée dans une autre salle sombre, je ne pensais pas baigner une fois encore dans une mare de sang ?

Paraît que ce film a été encensé par la critique… nous n’avons pas les mêmes critères d’appréciation.

Bon, si vous ne l’avez pas encore vu, surtout n’y courez pas, vous regretteriez mon sage conseil.

A moins que vous ne soyez torturé·e·s en tout genre, ou défricheuse·eurs de bad trip en mal d’inspiration gore.

Bref fuyez avant, comme je vous le disais un peu plus haut, de peur que l’hémoglobine ne vous éclaboussât à nouveau.

Ah oui, son titre ? Parasite.

Bien à vous,

Isabelle