« Ça gaspille à foison »

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10/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Dans le lounge de l’aéroport londonien, même en temps de COVID, ça gaspille à foison, m’écrit-il, photo à l’appui.

Une bouchée croquée, voilà que l’hamburger est délaissé au côté d’autres victuailles abondonnées, près d’une bière où des lèvres ont à peine trempé.

Aéroport désert, comme la plupart en ce moment, il faut cependant reconnaître que cela procure un sacré avantage aux personnes qui embarquent.

Le poids des bagages autorisés est phénoménal, en cabine comme en soutes, vides, quasiment doublé !

J’avoue que je me suis passée toutes mes envies pour faire rapatrier ce dont je n’ai plus trace de goût depuis longtemps.

Des pommes, des noix, du Comté – enfin du fromage digne de ce nom ! – des algues, du chocolat noir… enfin tout quoi !

Et même si cela sera dévoré en trois bouchées, y’en n’a pas des kilos de chaque quand même, je salive d’avance.

Ce genre de petit colis gourmand me rappelle les paquets que je postais régulièrement à mes kids quand ils partaient en centre de vacances.

Je me souviens même une fois leur avoir envoyé une boîte pleine de mirabelles dorées du jardin… qui ne leur est jamais parvenue, malheureusement.

Et moi, j’attends comme une gamine de pouvoir tout déballer et découvrir ce que j’ai oublié de la liste dressée il y a quelques semaines, déjà.

Il y aura bien sûr mon matériel de bricolage, enfin plutôt le complément de ce que j’ai déjà rapatrié personnellement.

Ansi qu’une écharpe de coton bleu qui revient au point de départ, car à quoi bon la faire attendre davantage en France, à présent ?

Des denrées alimentaires, forcément, dont une petite boîte de pâté, je m’en souviens aussi.

Et franchement, je me serai bien fait quelques rondelles de sauc… histoire d’en retrouver la saveur.

Mais c’est mission impossible à stocker avant livraison dans un frigo 100% vegan, dommage !

J’attends surtout ma commande de graines qui aura transité par plusieurs mains intermédiaires et dévouées avant de me parvenir, d’avance merci, merci, merci !

Il y aura comme d’hab des boîtes de galettes bretonnes à partager entre toutes les ladies qui s’affairent à me rendre la vie plus agréable, chiffons et balais en main.

Qu’elles en soient infiniment remerciées, elles aussi, sûr que je n’oublierai personne.

Et dommage pour la tradition des papillotes, j’ai bien compris que ce serait mission impossible cette année, rayons dévalisés ou pas encore approvisionnés ?

Allez bisous, je fonce me glisser sous les draps, la tête et des épaules drapées dans mon châle en lainage.

L’hiver est là, et la mousson redouble d’intensité.

Bien à vous,

Isabelle

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