« Ce que je découvre d’Auroville »

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05/11/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Allez, à J+15 dans la liste des promesses faites, voilà un premier retour de ce que je découvre d’Auroville 😉

Tout d’abord, la chasse aux idées reçues s’impose, et c’est dans l’air d’Halloween, ou de Samain plutôt !

Les Indien·e·s qui travaillent à Auroville ne sont pas… de la main d’oeuvre exploitée, contrairement aux idées colportées.

Ces 6 à 7000 personnes de la région sont d’ailleurs les seul·e·s à bénéficier du statut de salarié·e·s d’Auroville.

Les conditions de travail selon l’éthique définie doivent être décentes, de bons salaires sont versés ainsi que des primes.

De même, elles bénéficient d’une couverture santé, d’un régime de retraite et d’autres avantages.

Pour rappel, le gouvernement interdit à toute personne non-indien·ne de travailler sur le sol indien avec un visa classique.

Toutes et tous peuvent demander à jouir du statut de résident·e.

12 à 18 mois d’engagement à Auroville permettront de valider ou non la demande.

Environ 2750 personnes issues de 55 pays sont résident·e·s, et le tiers sont indien·ne·s.

L’âge moyen de la population est d’environ 30 ans, les moins de 18 ans représentant près de 23% du total des résident·e·s.

Depuis 5 ou 6 ans, le nombre de visiteuses et visiteurs ne cesse d’augmenter et c’est en grande partie lié à l’émergence des réseaux sociaux.

Cependant, Auroville n’est pas une attraction touristique, ni un lieu de villégiature, ni un centre d’accueil pour seniors.

Aucune agence de voyage, aucun guide extérieur·e·s n’ont l’autorisation de proposer des tours ou d’organiser des séjours.

Une première visite, après visionnage du film des débuts d’Auroville, vous amènera via un chemin de terre, admirer le Matrimandir depuis un point de vue.

Éventuellement, après prise de rendez-vous individuelle, vous pourrez pénétrer dans le corps de l’édifice et vous joindre à la méditation.

Car si dans ce lieu silence et recueillement sont de rigueur, c’est parce que c’est la zone dénommée Paix.

Autour de celle-ci, en forme de galaxie spirale se déploient quatre autres zones, Internationale, Culturelle, Industrielle et Résidentielle.

La Mère, initiatrice du projet, définit l’expérience d’Auroville comme « le lieu d’une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités ».

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De quoi y voir un peu plus clair dans ce que des personnes n’ayant, en général, jamais séjourné ici, colportent…

Donc après cette première quinzaine passée à Auroville, je m’y trouve merveilleusement bien ?

Bien à vous,

Isabelle