« C’est mon deuxième papa »

19/11/2017 Bonjour à toutes et à tous,

C'est mon deuxième papa - Crédit photo izart.fr

C’est mon deuxième papa – Crédit photo izart.fr

« – Tu devrais peut-être en parler avec B…

– T’inquiète, j’y ai bien pensé… lui, c’est mon deuxième papa 😉 »

Ça me fait sourire d’entendre des enfants qui s’octroient une panoplie de papas renouvelables, mais c’est dans l’air du temps 😉

Et trouver dans leur entourage des adultes en qui ils ont toute confiance, c’est plus que rassurant.

Bon, en parlant d’enfants, y’a un super film qui tourne en ce moment, « Le maître est l’enfant » et les extraits que j’ai vus m’ont vraiment emballée.

Apparemment, les spectateurs qui l’ont déjà visionné ont bien apprécié, mais la presse, par contre, a l’air nettement moins enthousiaste.

Comme si, grâce aux réseaux sociaux, blogs et sites, où tout·e un·e chacun·e peut s’exprimer librement sur le Net, les avis et commentaires du public sont largement plus représentatifs d’un courant de pensée que la bienséance navrante dans laquelle s’enferment les critiques professionnels…

Effectivement, ce film, c’est pas du drame ni de l’humour, c’est pas de la comédie ni de l’horreur, et encore moins un polar…

Et oui, se remettre en question en tant que parents dotés de la science infuse, c’est dérangeant.

Dérangeant de se dire qu’on passe ou qu’on est passé à côté de quelque chose avec nos enfants, en matière de scolarité par exemple.

Et puis après tout, si nous aussi nous avons mal digéré l’école (au hasard), on n’en est pas mort, ni complètement traumatisé, ni complètement analphabète, n’est-ce pas ?

C’est donc bien normal que l’histoire se perpétue… j’en ai bavé, tu vas en baver, elle, il, on va en baver 🙁

Pour ma part, je ne sais pas ce que je donnerais pour retourner sur les bancs de l’école dans ces conditions…

Quand je vois avec quelle considération on entoure ces enfants, ça doit quand même faire du bien dans la tête et dans le corps, en passant par le coeur.

Mais ouf, je me suis quand même passé à traversd.

Rien n’a réussi à me réduire complètement au silence 😉

Bien à vous,

Isabelle