« C’est un faon qui m’a fait de l’oeil »

08/09/2017 Bonjour à toutes et à tous,

C'est un faon qui m'a fait de l'oeil - Crédit photo izart.fr

C’est un faon qui m’a fait de l’oeil – Crédit photo izart.fr

J’ai fait une drôle de rencontre, la dernière fois que je suis allée déposer des objets à l’Oasis.

Ah ben oui, en général, je m’arrange pour y aller les jours d’ouverture comme ça je jette un oeil dans le magasin de vente en même temps.

Enfin, ce coup-là, c’est un faon qui m’a fait de l’oeil, sitôt poussée la porte du dépôt.

Mais oui, empaillé !

Mais non, je ne l’ai pas acheté !

Enfin ça fait bizarre quand même 🙁

Je ne sais pas ce qu’il lui est arrivé à celui-là, mais je me demande bien qui peut conserver ce genre de trophée, et de surcroît l’acheter ?

En parlant d’achat, ce matin, j’ai appris que le super magasin d’articles de cuisine plutôt haut de gamme, dans la rue en face du salon de coiffure, n’allait pas ré-ouvrir suite à ses congés d’été.

Même dans le quartier chicos où il était implanté, il n’a pas survécu.

Effet des ventes en ligne, paraît-il, qui fait se vider tous les magasins de leur clientèle physique.

Bon, je ne veux pas être mauvaise langue, mais il y a belle lurette que les hyper et super marchés ont saigné le commerce de proximité en s’installant en périphérie des villes et villages…

Et qu’ils font la pluie et le beau temps sur le dos des consommateurs !

D’ailleurs, à propos de ces grandes surfaces, l’UFC Que Choisir vient d’épingler dans un dossier récent leur pratique de marges très élevées sur les produits bio, tiens donc…

46 % du surcoût du bio provient en réalité des ‘sur-marges’ réalisées sur le bio par les grandes surfaces : en moyenne les marges brutes sur les fruits et légumes sont deux fois plus élevées (+ 96 %) en bio qu’en conventionnel. Cet écart de marge est encore plus spectaculaire pour les deux produits frais les plus consommés du rayon : + 145 % pour la tomate et + 163 % pour la pomme ! Au global, la stratégie de marge de la grande distribution – à la justification économique obscure – aboutit à renchérir de 135 € le panier bio annuel d’un ménage. Autrement dit, seulement la moitié du surcoût du bio payé par le consommateur va à la production, le reste étant capté par la distribution en sur-marges. Source UFC Que Choisir – Fruits et légumes bio – Les sur-marges de la grande distribution – 29/08/2017

La grande distribution conteste les chiffres, bien sûr.

Alors, se rappeler une fois de plus que le pouvoir d’achat et d’action est entre les mains des consommateurs n’est pas une fois de trop, réagissez par le boycott !

Bien à vous,

Isabelle