« Chaud et humide ou froid et sec »
15/01/2025 Bonjour à toutes et à tous,

Le climat, vous l’aimez comment, chaud et humide ou froid et sec, voire froid et humide ?
En deux semaines, j’ai pu tester les trois climats, mais l’un à 8000 km de distance des deux autres.
Franchement, de loin, celui que je préfère est le chaud et humide, m’accommodant finalement fort bien du froid et sec, tandis qu’en bout de classement arrive le climat froid et humide.
Ce n’est heureusement qu’une courte parenthèse dans ma vie de nomade où, momentanément, j’essaie de survivre au froid.
Quand je raconte aux gens d’ici, en France, qu’en Inde du Sud, actuellement c’est l’hiver et que la nuit nous dormons avec couettes et couvertures par 23° extérieurs, ils hallucinent !
Aussi, quand je marche sur un trottoir, en France, dès que je vois un rayon de soleil, je suis prête à traverser la chaussée pour exposer mon corps à la douce chaleur de l’astre.
Le manque de soleil est en effet terrible, quand ce n’est pas la neige qui s’invite, comme quelques jours après mon arrivée.
Alors dans un appartement froid et humide, impossible de me réchauffer, c’est double peine puisque la chaleur ne vient pas à bout de la condensation incessante sur les murs et les vitres.
Occupant un autre logement, en étage celui-ci, malgré le froid affiché sur le baromètre, 14°5, je n’ai pas ressenti les méfaits du froid.
Certes, je me déplaçais dans l’appartement vêtue de ma parka nouvellement acquise, mais en cuisinant un peu, j’ai vite atteint les 15°3.
Et lorsque je me suis glissée avec bonheur dans un grand et moelleux lit, quel bonheur de remonter la couette jusque sous le nez et me laisser gagner par le sommeil.
Faut dire que ma couchette habituelle est un canapé, très confortable du reste, mais trônant dans la pièce principale, je ne dispose donc pas d’un espace privé.
Alors sitôt la maisonnée réveillée, il me faut ranger tout mon travail en cours jusqu’au matin suivant, étant debout bien avant tout le monde.
Goûter à l’hiver en France c’est peut-être l’occasion de me rappeler que je ne veux plus jamais vivre cela.
Bien à vous,
Isabelle