« Coach coach coach hourra »

04/09/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Coach coach coach hourra - Crédit photo izart.fr

Coach coach coach hourra – Crédit photo izart.fr

Coach coach coach hourra !

Dîtes-donc, la Petite chronique précédente vous a bigrement inspiré·e·s !

Aller jusqu’à me suggérer d’en prendre les rênes, n’est-ce pas P. ?

Merci pour votre totale confiance en mes capacités de coaching.

Mais, au risque de me répéter… JE NE VEUX PLUS RIEN FAIRE !

Oui, c’est ça ma jubilation intérieure, lorsque l’on me parle boulot, répondre que je ne fais rien 🙂

Oui, j’en ai fini avec le travail, par choix, et depuis, hélas, je m’en porte bien 🙂

Cependant, c’est vrai qu’il y a, disons une décennie en arrière, cette idée m’a effleurée.

Quand ce n’était pas à la mode, et que je cotoyais une certaine catégorie de femmes et d’hommes, on va dire à haut salaire et à basse qualité de vie.

J’avais effectivement pensé proposer de l’accompagnement sous forme d’une semaine personnalisée, dédiée à une personne à la fois.

Étaient au programme des soins de Shiatsu, auxquels j’ai été formée et diplômée, doublés d’une sensibilisation à la nourriture, avec des aliments vivants cuisinés en commun chaque jours.

Tous les matins commenceraient par une marche dans la nature, avec identification et récolte de plantes, baies, fleurs à accommoder au retour, ontemplation du ciel, de la terre et de tout ce qui est bon pour le regard intérieur.

Ensuite, il me semblait indispensable de consacrer beaucoup de temps à une pratique artistique et manuelle, peinture, écriture, poésie, chant, chantiers de pierres sèches, confection de bouquets… bon si vous connaissez certaines cordes de mon arc, pas mal d’inspiration 😉

Inutile de vous dire que la déconnexion serait totale d’avec tous les supports multimédias, téléphone réduit.

S’ajouteraient aux massages et à la méditation guidée, une prise de conscience du corps, pour lui permettre d’exprimer ses demandes, ses manques, ses peurs, ses envies.

Pas de grands débats, pas d’objectifs impossibles à atteindre, pas de consignes dogmatiques, juste écouter sa propre respiration, sa voix intérieure avec bienveillance.

Voilà, comment la mienne m’a soufflé un jour de saisir cette chance, pour me poser et me consacrer à ce que je n’avais pas eu le temps de faire jusque là, débordée que j’étais, entre vie professionnelle et vie familiale.

Et que j’ai abandonné tout projet lié au monde du travail.

Ce que j’ai fait aujourd’hui ?

Ben, rien, comme d’hab !

Surtout, je me suis réveillée quand je n’avais plus sommeil

J’ai attaqué les festivités avec de la confiture de prunes aux épices, après celle des figues ramassées hier, mais j’ai délégué à S. ma copine de cueillette, quelques dizaines de litres de jus de raisin à extraire que je ferai pas cette année…

Pendant que les casseroles chauffaient, j’ai taillé la bavette avec les petits-enfants de la voisine qui m’ont raconté leurs derniers préparatifs avant la rentrée scolaire, so cute 🙂

Peu après, j’ai eu la visite de deux autres voisines venues se plaindre d’un troisième, bien peu respectueux du voisinage, organisateur de nuits folles peuplées de pétanque et d’alcool sur fond de musique intempestive pour arroser le tout…

Ensuite, j’ai ramassé les dernières noisettes devant la maison, puis viré dans le couloir mon immense frigo vide, et grignoté avec des proches de passage, avant de les raccompagner dans leur nouvelle demeure pour prendre le café ensemble.

De retour, avec un ami, nous sommes allés découvrir les cabornes locales dans la douceur estivale retrouvée.

En fin de journée, suis allée saluer mon autre voisine, et lui porter quelques tranches de pain d’épices avec un pot de la fameuse confiture de prunes.

Bref, je ne fais rien de mes journées

Demain ? Et bien, on verra demain !

Bien à vous,

Isabelle