« Comme tu brillais fort dans le ciel »

18/09/2018 Bonjour à toutes et à tous,

Anne, ma belle Anne, comme tu brillais fort dans le ciel ce soir-là !

Mais oui, toutes les fois que je la vois lumineuse comme ça, je sais bien qui est là 🙂

Surtout que quelques instants auparavant je parlais de Belgique et de toi avec… un compatriote, étonnant non ?

Tout s’est tellement précipité ces derniers mois que je n’ai même pas pris le temps d’avoir une petite pensée pour toi.

Anne, ma vieille amie qui ne vieillira jamais, merci de ponctuer ma fin de journée de ton bel éclairage.

Alors que ce matin-là, encore épuisée d’une (nouvelle) attaque de bile qui m’avait clouée au lit la veille, je m’étais mise à interroger là-haut...

Dîtes-donc c’est bientôt fini là… parce que j’en ai vraiment marre de me faire savonner le foie à ce rythme 🙁

Ben voilà, suffit de demander.

Un beau lever de lune me disait je suis là, ne m’oublie pas.

Et une belle âme venait à ma rencontre juste avant, tout aussi lumineuse.

Oui, de belles choses existent, de belles personnes aussi, never give up !

Combien de fois t’es à deux doigts de craquer face à la morosité ambiante, poisseuse, morbide ?

De celle qui te colle aux bottes pour te tirer à elle, vers le bas, never give up !

Etre en loyauté avec soi, se regarder en face et se dire j’avance, doucement certes, mais je suis vivante.

Je n’irai pas sous terre sans jamais ne m’être posée la question de pourquoi j’étais sur terre, ouf…

Elle était là ma bile, de l’amertume plein la bouche.

Juste bonne à rester bouche bée face la connerie humaine.

Bêtes et méchant·e·s, c’est même pas en option, ça va de pair.

En rentrant, dans ma voiture, je me rappelais d’un slogan qui disait Aimez-vous bordel de merde.

J’aime les arbres, les oiseaux, les papillons ainsi que les bouquets sauvages sous ma fenêtre.

Et ils me le rendent bien.

Bien à vous,

Isabelle