« Complètement technophile »

16/01/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Azergues, inondations 2008

Azergues, inondations 2008

En réunion de jumelage franco-allemand, une personne de l’assistance nous présenta la finalité du projet qu’elle avait mis en place à l’école primaire de sa commune.

C’était une rencontre entre enfants allemands et français par le biais de Skype.

Il parait que l’émotion était grande et qu’un immense silence s’est fait lorsque quelques écoliers, issus des trois classes réunies, ont pu échanger en direct avec les correspondants de l’école allemande, tout en bénéficiant de la traduction simultanée des adultes porteurs du projet.

Et là, je me suis dit que j’étais complètement… technophile !

Comprenez que je suis plus technophile que technophobe, mais aussi davantage europhile qu’europhobe, et radicalement xénophile plutôt que xénophobe !

J’ose parfois imaginer que cela aurait pu orienter le cours de mes études, tellement que j’étais passionnée par cette matière, la technologie où j’excellais d’ailleurs…

Mais je pense qu’à l’époque, la question de mon devenir était aussi flou que mes états d’âme…

Avant tout, curieuse de tout et surtout de comprendre le mécanisme de la nature et des objets, cela s’est étendu, parallèlement, à explorer les rouages de la psychologie humaine.

Alors, après bien des hypothèses et bien des décorticages, j’ai compris un jour, que dans la vie d’un enfant, d’un jeune, d’un adulte, il est des événements qui peuvent à jamais, détourner la vie de son long fleuve tranquille

Près de chez nous coule une jolie rivière, qui offre un parcours des plus agréables, le long de son cours.

Et puis, de-ci de-là, on peut cheminer sur le lit de ses anciennes courbes, asséchées depuis, mais dont l’empreinte a modelé la terre et sculpté les galets de façon ineffaçable.

Voilà, la rivière suit son cours, comme son histoire la suit.

Et pour qui sait lire, se dessine une autre histoire.

Bien à vous,

Isabelle