« Crevaison et lave-linge à l’unisson »

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17/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Quand vibrent crevaison et lave-linge à l’unisson, tu te dis y’a un problème…

Ça devait forcément être écrit quelque part.

En tout cas, en fin d’après-midi lorsque j’ai repris mon vélo pour partir, le bruit caractéristique m’a alertée.

Une espèce de flop flop qui trahit la roue crevée, damned !

Mais alors, crevée de chez crevée, complètement à plat même.

Je suis quitte à rentrer à pied, en poussant mon vélo, et sous la pluie battante, bien sûr, un plaisir n’arrive jamais seul.

Comme pour conjurer le mauvais sort, je reprend le même chemin de traverse qui a déjà bien des crevaisons à son actif.

Celui-là même que j’emprunte depuis le début de la semaine, parce que quand même c’est un raccourci, malgré la petite phrase qui me trotte en tête.

Attention à la crevaison

Ben voilà c’était fait, et en plus j’arrivais trop tard, en poussant mon vélo, pour le poser illico au garage.

Bon, je ferai ça demain matin, que je me suis dit en ramassant machinalement le seau vide posé devant ma porte.

Le truc bizarre, c’est que voulant ramasser mon linge qui aurait dû être étendu parce que le seau était vide, vous me suivez, je n’ai pas trouvé mon linge sur les fils d’étendage.

Ok, j’ai pensé, sans doute que les Madames très prévoyantes me l’ont étendu ailleurs pour qu’il sèche plus vite, par exemple ?

J’ai eu beau faire le tour de la résidence, peine perdue, pas de linge en vue.

Peut-être n’a t-il pas été sorti de la machine après lavage, me suis-je alors inquiétée ?

Je me suis alors adressée au watchman pour lui demander la clé de la buanderie.

Parce que bien sûr, depuis le nouveau service mis en place, tout est cadenassé.

Mais comme il n’avait pas la clé, je lui ai donc demandé de contacter le manager du soir, pour savoir ce qu’il en était.

À ma grande surprise, et après plusieurs communications infructueuses, il m’informa que la machine à laver était en panne… depuis ce matin.

Avec mon linge à l’intérieur bien évidemment.

Ce qui expliquait que je ne trouvais ni mon panier de pinces à linge, ni les cintres, ni même ma balle de tennis, habituellement déposés avec le seau vide devant ma porte.

Alors là, j’ai commencé à sentir la colère monter.

J’imaginais surtout le pure quand on m’informa que le technicien ne viendrait que le lendemain.

Et que mon linge baignerait toute la nuit dans l’eau croupie, toutes couleurs mélangées.

Et que je payais 500 roupies pour un service qui ne fonctionnait pas.

Et que les deux machines à laver neuves n’étaient jamais arrivées, comme promis initialement.

Et que ça faisait deux semaines que l’essorage de la machine était défectueux, comme signalé par mes soins.

Et que le linge peinait à sécher en pleine saison de mousson.

Et que j’en avais marre qu’on me prenne pour une distributrice automatique de Roupies.

C’était décidément pas la bonne semaine.

Meme qu’aujourd’hui c’était la date anniversaire de la mort de Mère.

J’ai d’abord pris une douche chaude, parce que l’imper et la pluie ça fait double dose de détrempage.

Et puis toute seule, comme une grande ; parce que des fois les autres, hein, j’ai rédigé et expédié ma lettre mon mail de doléances.

Wait and see.

Bien à vous,

Isabelle

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