« Des aiguillées de paresseuse »

23/06/2020 Bonjour à toutes et tous,

Alors que la frénésie de headbands s’est un peu calmée, elles se débrouillent toutes seules les apprenties maintenant, je ne peux m’empêcher de sourire.

Je me revois, comme ma mère à mes débuts, leur dire, oh mais ce sont des aiguillées de paresseuse ça !

Je ne sais pas pourquoi on pense toujours qu’on va coudre mieux ou plus vite en passant une grande longueur de fil dans le chat de l’aiguille ?

Ni pourquoi mettre le fil à double pour que la couture soit solide !

Et ça me fait bien rire de voir qu’en Inde comme en France, on reproduit les mêmes erreurs de débutantes !

L’une m’a dit mais ça évite de remettre du fil trop souvent et de s’enquiquiner à refaire un nœud et à repasser le fil

Soit, mais tout en faisant un ourlet à mon tour, je pousse la réflexion.

Est-ce vraiment si important dans une vie ces quelques secondes grappillées sur le temps ?

Maintenant que je vis sans machine à coudre je me félicite de savoir me servir de mes 10 doigts, vive la Slow Life ?

Et dieu sait qu’il me sont utiles au quotidien, mes doigts !

Merci maman de m’avoir donné le goût et toujours encouragée dans la voie de l’expression plastique.

Des fleurs à la truelle, des tissus aux casseroles, de la laine aux cailloux, il n’y a qu’un pas, bien évidemment.

Bien à vous,

Isabelle