« Des heures qu’il tombe des cordes »

21/02/2021 Bonjour à toutes et à tous,

2:30 du matin, des heures qu’il tombe des cordes.

Mon corps s’est mis en alerte une heure après minuit.

L’eau dans laquelle baignent mes cellules vibre en écho sans doute.

Quel est cet étrange phénomène climatique des mois après la fin de la mousson ?

Il a aussi abondamment plu quelques heures la nuit précédente, mais vraiment que localement, aucune goutte sur Pondi, m’avait-on rapporté.

Rien à comparer cependant avec ce qui s’abat depuis le début de la nuit.

La méditation prévue au Matrimandir à partir de 6:00 n’aura pas lieu.

Impossible de s’y rendre avec cette tempête, sans visibilité…

Le tableau de fleurs a du être emporté par les eaux.

Le bois mort empilé pour le bûcher sera lui aussi gorgé d’eau.

2019-2021 années COVID cumulées au dérèglement climatique, y’a t-il encore des sceptiques sur terre ?

Je m’inquiète soudain pour mes amies, sachant que nombre d’habitats, ici à Auroville ne sont pas étanches…

Mais aucune réponse de leur part ne me parvient en retour.

Mauvais présage pour les récoltes à venir, tant d’eau qui s’abat d’un coup alors que la terre s’est à peine ressuyée de la mousson.

Hier, au jardin, avec les employées nous admirions l’amarante qui avait levé en 3 jours !

Que sont devenues les rangées de petites feuilles gracilement sorties de terre ?

Et les tomates, grandes amatrices de chaleur et de soleil, perdues à jamais dans le vert de l’âge ?

Déjà nous avons vu que des rongeurs s’attaquaient aux planches de patates douces, ça va faire redoubler leur ardeur !

Aucun oiseau ne chante plus dans la nuit profonde, sans doute surpris aussi en plein sommeil.

Demain il fera jour, mais un coup d’oeil rapide sur la météo laisse présager encore beaucoup eau…

Bien à vous,

Isabelle