« Du charbon à la désertification »

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18/02/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Ce jour-là j’appris de Bernard comment, dans le passé, on était passé du charbon à la désertification, du côté d’Auroville et de ses environs.

Côté anglais puis français, et, vice versa au gré des invasions et de la colonisation, le sol très riche en minerai de fer attisa la convoitise.

Si les autochtones pratiquaient déjà la tradition du travail du métal depuis des lustres, ce n’est pas à même échelle que les européens entendaient exploiter le filon.

Donc, pour forger le métal il faut alimenter le feu.

Et pour alimenter le feu, il faut du bois, beaucoup de bois.

C’est ainsi que, même si l’histoire a un peu oublié la chronologie des évènements, la belle forêt de jadis fut exploitée et décimée jusqu’au dernier arbre.

Le soleil ardent puis les pluies diluviennes de la mousson eûrent tôt fait de transformer le lieu en un plateau désertique barré de canyons.

Je repensais soudain aux mêmes ravages découverts en Occitanie, lorsque la forge catalane battait son plein pour alimenter les troupes… en armes.

Les cours d’eaux entièrement exploités pour le convoi du bois et le paysage de montagne furent défigurés à jamais, seuls quelques rares parcelles de forêt primaire survécurent.

En Occitanie, les bois ont quasiment reconquis tout le paysage, montagnes et plaines, vu qu’il n’y a pratiquement plus ni industries ni élevages locaux.

Et à Auroville, il y a une cinquantaine d’années, les premières personnes qui ont répondu à l’appel de Mère ont commencé à replanter des arbres pour le projet de la future ville.

La belle forêt d’aujourd’hui offre une qualité de vie exceptionnelle partagée par tout le vivant qui l’habite, végétaux, animaux, humains.

Bien à vous,

Isabelle

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