« Du haut de mes 32 mètres »

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30/12/2019 Bonjour à toutes et à tous,

Je descends de mon cocotier, perchée que je suis, du haut de mes 32 mètres !

Effectivement, le plateau où je réside est le point culminant d’Auroville, et il abrite, entre autres le Matrimandir.

Mais cet après-midi, je pars au bord de la mer, niveau zéro !

Pas grand monde sur la plage, car effectivement nous sommes en hiver en Inde.

Même s’il fait quand même 30° et que la mer est bonne 😉

Quand je vois 1° affichés pour Paris sur mon téléphone, y’a pas photo…

Certes, les vagues sont trop fortes pour tenter de nager, mais vu que je me contente de faire trempette et bronzette…

Sur la côte de Bommaiapalayam se succèdent des maisons fantômes qui tombent par lambeaux sur le sable et finissent englouties.

Reliques du précédent tsunami ou avancée des eaux comme de partout dans le monde, voire les deux, je ne sais ?

Toujours est-il que la curiosité m’a poussée à chercher ce que signifiait le substantif palayam ajouté aux noms des villages d’ici.

En Tamoul donc, une des langues de l’Inde du Sud la plus répandue, cela veut dire campement… tout simplement !

Peu après, nous reprenons nos montures pour longer le golfe du Bengale, traduit en anglais par Bay of Bengal, allez savoir pourquoi 😉

Et c’est par East Coast Road que nous arrivons dans le district de Pondy à Senerity Beach, le nom parle de lui-même !

Bon sauf que nous sommes en plein week-end ET en période de fêtes, alors la plage pour touristes… déborde de touristes indiens pour la plupart.

Un slalom en vélo s’impose entre les voitures aux conducteurs incertains qui s’engagent dans d’étroites routes défoncées.

La chance veut que le restaurant où nous désirons prendre un lemon soda – juste ça – affiche complet, sauf à l’étage.

L’étage, comprenez une cabane de Robinson Crusoé, montée sur pilotis au dessus de la terrasse avec vue imprenable sur la mer 🙂

Habituellement, nous ne servons pas à l’étage mais si vous montez vos verres… aussitôt dit, aussitôt fait, à nous les transats !

Y’a du vent et des clous dans le plancher, mais dieu que c’est bon de buller ainsi alors que tout s’agite autour de vous 🙂

Tout aussi exotique est le retour, alors que le même vent tiède souffle sur la route des cocotiers cette fois.

Car lorsque j’arrive à la résidence, deux petites soeurs, en robes de princesses indiennes, s’approchent de moi.

J’apprends qu’elles reviennent du bazar de Pondy, avec leurs parents, où elles ont fait cet achat.

Après avoir décliné mon identité à leur demande ; selon la coutume indienne, elles m’apprennent qu’elles arrivent de l’état du New Mexico.

Je crois que nous allons avoir des choses passionnantes à nous raconter 😉

Bien à vous,

Isabelle