« En attendant l’effondrement »

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15/03/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Bon, ben en attendant l’effondrement, je vaque à mes occupations.

Tout ce qu’il y a de plus terre à terre, je vous avertis de suite.

Ainsi j’ai dans mes relations un nouvel ami Emiliano.

Il est arrivé il y a quelques jours et s’est perché dans mon papayer miniature, pour y passer, entre autre, ses nuits.

Oui bien sûr, c’est moi qui lui ai donné ce joli prénom, en hommage à un de mes voisins italiens.

Tiens au fait, je ne l’ai pas vu entendu de la journée, bizarre ?

Donc Emiliano, pour celles et ceux qui n’ont pas encore vu en portrait, est un gros lézard, à moins que ce ne soit un iguane ?

Personne pour l’instant ne m’a donné plus d’explications.

Donc je lui dis bonjour le matin en ouvrant ma porte.

Et bonne nuit le soir quand il est perché sur la collerette de feuilles découpées.

En parlant de portrait, j’ai l’honneur et le privilège d’avoir visionné ici Portrait de la jeune fille en feu.

J’espère ici, à Auroville, que nous n’aurons pas d’autres restrictions que celles annoncées pour la semaine à venir.

Matrimandir accessible uniquement aux aurovillien·ne·s, et suspension de projection vidéo au Visiter Venter.

Durée de la mesure limitée à 15 jours.

A propos du film réalisé par Céline Sciamma donc, j’ai beaucoup apprécié le travail des artistes, l’esthétique des images et la bande son.

L’histoire, elle, est bâtie sur plusieurs plans parallèles.

Avec de nombreuses références mythologiques qui doivent manquer à ma culture générale, j’avoue humblement.

Mais lacunes que j’ai rapidement comblées en parcourant la symbolique d’Eurydice et Orphée, tout un poème ?

Voilà, ça permet de s’occuper autrement plutôt que de stresser devant le scénario catastrophe vomi par tous les médias.

Et quand je regarde les punaises continuer leurs train-train amoureux et Emiliano dorer au soleil, je relativise…

Bien à vous,

Isabelle