« Entre Louise la bâtarde et Bernard le mort-vivant »

31/08/2020 Bonjour à toutes et à tous,

J’avoue qu’entre Louise la bâtarde et Bernard le mort-vivant, après avoir survolé l’actualité ce weekend, je ne savais plus où donner de la tête…

Ben oui, Bernard Tapie, on se demande bien qui veut sa tête, parce qu’il a été donné pour mort…

L’idée m’a quand même effleurée de savoir, si j’étais son héritière, comment je réagirais à l’annonce de sa mort ?

Avec le paquet de pognon qu’il doit rembourser, mieux vaut renoncer à l’héritage dans ces cas-là.

Rends l’argent ! a comme un relent d’actualité…

Entre-temps, on m’envoie une vidéo de Berlin où la manif anti-masques est soutenue, en vrac, par des anti-démocratie, des anti-vaccins, des anti-corona, des anti-restrictions…

Paraît que le mouvement s’étend désormais à toute l’Europe, aux États-Unis, les militant·e·s d’extrême droite en moins, quand même.

Je dirais simplement… qu’il était temps.

La grande tempête est en préparation.

Comme celle qui a déjà fait sombrer des milliers d’humains dans les eaux profondes de la Méditerranée.

Alors quand j’ai appris que Banksy avait acquis une vedette de la marine française pour leur venir en aide, je n’ai pas hésité une seconde à être solidaire à mon tour.

Ce bateau, acquis grâce au fruit de la spectaculaire et unique vente aux enchères d’une œuvre de l’artiste, sillone la mer avec la non moins spectaculaire Pia Klemp aux commandes.

La boucle est bouclée avec une féministe, de surcroît anarchiste et antifasciste qui mène la barque du Louise Michel, nom inspiré d’une autre héroïne.

Et la petite fille peinte sur la coque rose annonce la couleur, car l’équipage est majoritairement féminin, et seules les femmes communiquent avec l’extérieur.

Louise Michel, la bâtarde dont la mère avait été engrossée par un fils de bonne famille, la communarde, la bagnarde de Nouvelle Calédonie, n’en a pas fini de rallier les femmes à son étendard noir.

Bien à vous,

Isabelle