Vous avez aimé :

« Et enfin quitter le tarmac de Frankfurt »

20/04/2019 Bonjour à toutes et à tous,

A ma grande surprise, j’ai ouvert les yeux une heure après avoir bouclé ma ceinture sans aucun souvenir du décollage !

Bien sûr nous n’avons jamais rattrapé notre retard.

Quant à la correspondance, elle a été purement et simplement annulée sur le tableau.

Puis remplacée par un vol 2:30 plus tard.

Et ce dernier a lui-même pris 40 minutes de retard…

Je ne saurais jamais pourquoi il a fallu encore patienter une trentaine de minutes et enfin quitter le tarmac de Frankfurt.

Voilà en détail tout ce que je ne vous avais pas encore raconté dans la Petite chronique d’avant-hier 🙁

Tout ce que je sais, c’est que les vols sont toujours interdits au-dessus du Pakistan, ce qui occasionne surement un détour.

Puisque d’autres ami·e·s quelques jours plus tôt avaient déjà eu le même désagrément à destination de la France.

Enfin bref, je deviens presque une habituée des aéroports car je ne stresse même plus les veilles de départ.

Je bavarde même in english avec la personne affectée au booking que la destination de Paris laisse rêveuse.

Mais ça c’était à Delhi.

Parce que la douane allemande, elle me demande toujours de TOUT déposer dans les bacs avant la fouille.

Écharpe, veste et même mouchoir en tissu resté caché dans la poche du pantalon… c’est normal c’est l’Allemagne !

Oh, il est resté un fond d’eau dans ma bouteille, désolée…

Pas la jeter ? La boire… mais bien sûr sans problème 🙂

Je me suis demandée si le choc des indien·ne·s débarquant en Europe était aussi grand que celui des européen·ne·s débarquant en Inde.

Posant la question à un Indien voyageur de longue date, il me répondit qu’au début cela avait été un peu dur.

Mais j’ignore comment les indiennes et surtout les indiens peuvent survivre au choc des cultures

Imaginez mesdames les Françaises, dépendre du porte-monnaie d’un homme qui entretient votre comptabilité pour vous !

Et pire, vous demande des précisions sur l’utilisation de votre argent 🙁

Il m’a fallu quelque peu batailler pour partager mes dépenses au fur et à mesure avec le compagnon de voyage du moment.

Le petit carnet dans lequel étaient notifiées toutes les sommes avancées pour moi eût tôt fait de m’agacer…

Après lui avoir tenu tête une bonne semaine, je me rendis à un ATM pour retirer la somme qu’il me convenait.

Et ainsi en disposer comme bon me semblait 🙂

Puis je décrétais que dorénavant nous allions régler au jour le jour et partager de la même façon nos dépenses !

Bon, là je crois que j’ai mis la barre un peu trop haute 🙁

Voir une femme ouvrir son porte-monnaie pour régler sa part au milieu d’une communauté d’Indiens, c’était… du jamais vu.

C’était même risquer de lui faire perdre la face devant les autres hommes

Qu’à cela ne tienne, j’ai fait ça plus discrètement mais sans y renoncer.

Et réglé de suite nos affaires une fois montés dans le bus ou la voiture 😉

Bien à vous,

Isabelle