« Et toi t’as ton coach ? »

03/09/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Et toi t'as ton coach ? - crédit photo izart.fr

Et toi t’as ton coach ? – crédit photo izart.fr

L’invitation reçue l’autre jour sur Facebook m’a laissée perplexe.

Approchée par un coach, rien que ça !

Et toi t’as ton coach ? Parce que c’est comme si nous faisions face à une invasion

Pas une formation, pas une réunion, pas un regroupement sans qu’un-e autoproclamé-e coach se distingue 🙁

Désormais, si tu veux briller en société, il ne faut plus répondre CONSULTANT.E quand on te demande ta profession, complètement has-been, mais tout aussi vague !

Par contre, si tu réponds COACH, tu es sûr-e de déclencher l’admiration, la curiosité, le respect voire même les félicitations du comité d’accueil 🙂

Surtout quand le profil se dessine après un burn-out, une dépression, genre oui, moi aussi je suis passé-e par là, alors je suis l’ami-e qui peut entrer en contact avec toi pour t’aider si tu le souhaites 🙂

Souvent il survient, le profil, autour de la crise de la quarantaine, voire de la cinquantaine, quand t’as loupé la décennie précédente…

« – Alors avant, je faisais tout à fait autre chose, et puis j’en ai eu marre de bosser comme un-e con-ne. Alors j’me suis dit, pourquoi ne pas me tourner vers les autres ?

– Ah… et tu faisais quoi avant ?

– Oh, ben rien à voir, heu… c’était pas dans le même secteur… j’étais RH (ou consultant-e au choix…) »

Le double avantage du métier de coach, c’est que, paraît-il, il permet aussi de se trouver 🙂

Oui, c’est ça, te trouver à travers l’autre 🙂

Pratique et efficace, vous empochez même des royalties au passage.

Bon, je n’ai pas encore eu le temps de me documenter pour savoir si la profession était tenue à une quelconque obligation de résultats.

Ni comment on peut les évaluer ?

Ni à qui ils profitent ?

Au minimum, je pense qu’on devrait partager les frais entre aidant-e-s et aidé-e-s au prorata des résultats.

Bon alors si l’idée qui germe en vous de devenir coach vous pousse à moi pour l’application pratique, passez votre chemin !

Non, je ne serai pas votre prochaine cible.

Quoi que… si on arrivait à se mettre d’accord sur les tarifs

Bien à vous,

Isabelle