« Etre d’une nature gagnante ça aide »

05/04/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Etre d'une nature gagnante ça aide - Crédit photo izart.fr

Etre d’une nature gagnante ça aide – Crédit photo izart.fr

Quand je vais dans mon jardin, ces derniers jours, je ne peux pas m’empêcher d’aller féliciter tout ce qui pousse, fleurit, embaume mon quotidien.

Etre d’une nature gagnante ça aide, non ?

Parce que la nature, quand elle sent le printemps, elle est plus forte que tout, même le froid, même la pluie, même le vent et même l’hiver…

Ben oui, je d’abord passe sous mon cerisier en fleurs, je sais mon vieux, je te le dis tous les ans, mais qu’est-ce que t’es beau chargé de tes grappes de fleurs blanches pleines d’abeilles bourdonnantes !

Et puis je fais la causette aussi 5 mn aux petits pêchers qui sortent de terre pour la première fois, salut les ami-e-s (je sais jamais !) bienvenue au jardin, éclatez-vous, welcome dans cette nature protégée 🙂

Ensuite je reviens vers le grand pêcher qui prend ses feuilles, oh mon pauvre, les chats se sont faits les griffes sur ton écorce, attends je vais lier des branches de pin autour du tronc, ça va bien les calmer ces vauriens 🙁

Un tour sous les lilas violets et blancs, plus loin, dont les boutures de cet automne ont bien pris, allez, penche un peu ta tête que je m’inonde de ton parfum, ça fait un an que je l’attends, huuuuum…

Dessous, y’a la sarriette qui s’éclate avec le serpolet, ola les ami-e-s, ça y est c’est reparti la course, ventre à terre dans le mulch bien composté, plutôt agréable non ?

Dans un petit carré de terre, ont pointé leur nez des pousses de radis, jetées à la volée, faute d’avoir germé à la maison, ben dîtes-donc, ça vous a pas calmées l’hiver, vous, au contraire même, bonne intuition que j’ai eue là 🙂

Fleurs blanches du printemps, je vois aussi s’ouvrir les stellaires, les alliaires sur fond mauve des lunaires, tandis que se colorent de jaune les boutons des genets, ah, chouette c’est pour bientôt le feu d’artifice 😉

Madame la tulipe rouge se la joue toujours en solitaire, mais jamais trop loin de Madame la tulipe violette, arrêtez de vous la péter…  je le vois bien votre manège…  je vous entends d’ici, même !

Et alors cette année, sur la terrasse, a poussé un intrus dans un des trous causés par le départ de la pergola.

Il a d’abord posé un pied, mais le reste n’a jamais pu suivre…

A l’aide… ! A l’aide… ! A l’aide… ! Criant de plus bel que j’ai bien fini par le trouver !

Désolée, mon pauvre champignon, mais j’ai pas osé tirer plus fort sur la tête pour te dégager de cette mauvaise posture 🙁

Bien à vous,

Isabelle