« Fais attention ma biche »

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15/11/2021 Bonjour à toutes et à tous,

Fais attention ma biche, que je ne te marche pas dessus ! je lui ai dit en me penchant.

Ben oui, il ne manquerait plus que je mette le pied dessus…

Avouez quand même un grillon c’est pas gros, surtout les grillons domestiques.

Ben voilà, moi j’ai adopté un grillon dans ma chambre, comme d’autres adoptent des chats ou des chiens.

Très facile à nourrir, avec tout ce qui tombe de mon évier quand je rappe, coupe, ciselle sur ma planche à découper, il a de quoi se régaler.

Tiens ce soir, c’était courgettes, aubergines et sans doute aussi un peu de tapioca.

Alors non seulement c’est un animal de compagnie très économique, pas encombrant et sans contrainte, mais en plus, de compagnie très agréable.

Ah ben oui, parce que le grillon, il chante dans ma chambre.

Pas trop fort, pas trop faiblement, juste assez pour me ravir les oreilles de son petit chant solitaire.

Ça me rappelle toujours les grillons de mon enfance que j’affectionnais tant, au même titre que les lézards mes grands amis.

Et ben voilà, des décennies après ça ne m’a toujours pas passé.

Donc voilà, je vous présente mon animal de compagnie comme je les aime, qui va, qui vient, bref, qui fait sa vie.

Peut-être va-t-il rester, peut-être va-t-il partir, toujours est-il que nous nous croisons régulièrement et qu’il connaît la maison dans ses moindres recoins.

J’avoue que son endroit privilégié c’est la cuisine où je le rencontre souvent !

Et pour l’anecdote ; je ne vais pas trop vous en raconter parce que vous allez encore trouver que je me la racle, mais c’est une fille !

Pourquoi donc, allez-vous me demander ?

Parce qu’elle porte une tarière ou oviscapte à l’arrière de son corps.

Celle-ci même qui va lui permettre de creuser le sol afin de permettre aux précieux oeufs d’y glisser comme sur un toboggan.

Voilà, c’est fini pour la partie pédagogique, maintenant à moi les cricris du grillon qui stridule, je vous rappelle.

Le seul inconvénient, c’est qu’il me faut toujours regarder où je mets les pieds…

Bien à vous,

Isabelle

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