« Fais ta FEMEN écrivait Inna »

15/10/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Fais ta FEMEN écrivait Inna, la lutte continue, en dédicace sur le bouquin que je venais de lui acheter.

J’ai bien repensé à elle, qui, hier fêtait aussi un an d’événements imprévisibles.

Parce que les bras m’en sont un peu tombés à la fin de l’entretien pour remettre mon dossier de newcomer.

Ah ben oui, quand il a fallu que je donne une date de retour dans mon pays d’origine pour valider la suite du process ?

Mais… je ne veux pas rentrer, moi, ou du moins pas tout de suite ?

Bon.

J’attends déjà un mail de confirmation du Monsieur pour être sûre que j’ai bien tout compris.

L’anglais et moi, vous savez ça a bien évolué, mais pas encore au point d’avoir une conversation soutenue…

Bref.

Apparemment c’est bien cela, il me faut caler une date de retour.

Je vais juste demander conseil à un autre service pour savoir si ça peut attendre la fin de mon actuel visa.

Soit.

A part ça, le biryani était excellent, merci M. je me suis ô combien régalée, ça valait le coup d’attendre sa longue préparation.

Et votre compagnie à tous deux a été des plus agréables en ces moments de grisaille qui s’étale de partout sur la planète.

Ben oui, c’est moche, et je suis avant tout bien navrée que mes kids vivent dans cette sinistrose ambiante…

Non seulement leur génération a fait les frais des années après SIDA et les relations protégées qui en ont découlé, mais les voilà à présent également bouclés du museau !

Quelle tristesse pour nous toutes et tous qui n’avions connu ni l’un ni l’autre.

Nous avons pu vivre pleinement notre vie de jeunes adultes, j’aimerais qu’à leur tour ils puissent y goûter.

Et en ce sens oui, je dirais que c’était mieux avant.

Oui, quelque part en moi la lutte continue ?

Bien à vous,

Isabelle