« Le féminisme n’a jamais tué personne »

10/12/2017 Bonjour à toutes et à tous,

Le féminisme n’a jamais tué personne - Crédit photo izart.fr

Le féminisme n’a jamais tué personne – Crédit photo izart.fr

Le féminisme n’a jamais tué personne.
Le machisme tue tous les jours.
Benoîte Groult (1920-2016)

Allez, on reparle un peu de féminisme aujourd’hui, ça fait du bien de temps en temps 🙂

D’abord parce qu’un ami a eu [sic] une pensée pour ma copine féministe.

Sous la forme d’une blagounette bien sympatoche, rions ensemble !

« – Coucou beauté !! Je t’offre un verre ?
– Oublie le verre, gagnons du temps : tu préférerais pas aller directement chez toi ?
– Heu… Oui d’accord !
– Parfait. Rentre bien. »

Ensuite, parce que j’ai découvert récemment l’existence d’une femme exceptionnelle en même temps que j’apprenais sa mort…

Tragiquement disparue cet été 2017 en allant porter secours à des enfants en difficulté, Anne Dufourmantelle laisse derrière elle un travail extraordinaire de recherches en philosophie et psychanalyse.

Et c’est NéoSanté N° 72, avec le dossier « Les rêves clés d’harmonie et outils de guérison » qui me fait découvrir avec bonheur une de ses approches de travail autour des rêves.

Me plongeant immédiatement dans un de ses bouquins, je fais, dans les nuits qui suivent ma lecture, des rêves tout à fait « éclairants » sur des zones d’ombre de mon enfance.

Expérience pour le moins troublante mais accessible à tout le monde, comme l’exprime Anne Dufourmantelle : Nous savons que la perception déborde la conscience, que le corps a sa propre intelligence. Si l’inconscient se situe hors du temps, pourquoi n’aurait-il pas des accès temporels que nous ignorons ? Psychologies

Alors, si j’en reviens aux violences faites au femmes, c’est parce que 70% d’entre elles en seraient victimes, dans le monde, au cours de leur vie. A tel point que les cas de viol et de violence conjugale représentent un risque plus grand pour une femme âgée de 15 à 44 ans que le cancer, les accidents de la route, la guerre et le paludisme réunis, estime la banque mondiale.

Et que la maltraitance dans l’enfance, telle qu’abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives, abîme les gênes au point de modifier l’ADN de l’adulte en devenir, c’est prouvé maintenant.

On ne naît pas féministe, on le devient…

Bien à vous,

Isabelle