« Alors heureuse c’est oui ! »

06/11/2014 Bonjour à toutes et à tous,

Alors heureuse c’est oui ! Définitivement oui !

Tout  a commencé cet été, quand j’ai trouvé un petit flyer dans mon ciné préféré dont je vous parle toujours, vous savez la salle Art et Essai Les 400 Coups à Villefranche sur Saône (69).

Concours de nouvelles liées au cinéma

Prix Jean Lescure

Écrire une nouvelle ayant trait au cinéma en 10 pages maxi,  il n’en fallait pas plus pour que je relève le défi, allez chiche !

J’ai regardé la date butoir pour rendre sa copie, 30 septembre 2014, tout allait bien, fallait juste que je trouve l’inspiration 🙂

Pour resituer les conditions dans lesquelles cela s’est passé, je dirais que ça ne pouvait pas être pire

Un mois auparavant, j’avais déjà vécu plein de péripéties que vous pourrez lire ici si vous avez manqué les épisodes précédents.

Et surtout je m’étais faite voler mon PC.

Qui contenait bien sûr, tous mes dossiers et documents, photos, vidéos et écrits, dont le brouillon de ma nouvelle.

Mais par chance, tout était sauvegardé hebdomadairement sur un disque externe.

Sauf que jusqu’à ce jour nous ne sommes toujours pas parvenus, avec J. mon expert en informatique, à l’ouvrir

Heureusement qu’une nuit j’ai travaillé fort tard tôt à la rédaction méticuleuse de mon texte… Respecter les interlignes… Relecture… Et relecture.

Puis j’ai envoyé le tout à J. par mail à 1:00 du mat.

Comme d’hab, je n’avais parlé de mon projet à personne 😉

Et ben voilà, c’est ce qui m’a sauvée !

Pas de ne rien dire, de l’envoyer par mail, voyons 🙂

Ah oui, parce qu’entre temps, j’ai oublié de vous dire, j’avais pondu ma nouvelle.

En un mois, après tous les rebondissements de l’été 2014, il a du se faire une synthèse ou plutôt un mélange, oui c’est plutôt ça, un mélange, dans ma tête…

Et un jour je me suis écriée : EURÊKA*

Vous savez (ou pas), la folie créatrice qui s’empare de vous, brute, indomptable, écrire à tout prix, vite vite coucher les mots sur le PC en l’occurence, ou des fois dans la voiture sur un bout de papier impossible à relire…

Ne pas trahir sa pensée, rester dans l’instant, détailler l’image, écouter dans sa tête, garder l’impression première, tout le reste est de trop.

J’ai écrit d’une traite.

J’avais tout.

J. m’a répondu quelques jours plus tard « J’adore !! »

Alors là, vous n’allez pas me croire vous qui pensez si bien me connaître, j’avais un mois d’avance quand j’ai posté ma bafouille, non sans la laisser partir avec un p’tit pincement au coeur.

Ben oui, c’est toujours comme ça quand je lâche dans la nature le fruit de mes inspirations, que ce soit peinture ou écriture…

Et puis il y eut septembre, et puis il y eut octobre, et puis bien sûr j’ai oublié.

Jusqu’à ce que je décachette l’enveloppe marron.

« Nous sommes heureux de vous informer que votre nouvelle a été retenue pour concourir au niveau national (…) ».

Oh YES, alors heureuse, oui !

Bien à vous,

Isabelle

*J’ai trouvé, en grec ancien