« Huit heures de marche sportive »

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06/02/2022 Bonjour à toutes et à tous,

Huit heures de marche sportive plus tard, je n’en suis toujours pas revenue.

Car à la base, telle que présentée, la journée s’avérait plutôt tranquille, même si le rendez-vous avait été fixé à 6:00 du matin.

La saison était propice à la randonnée, et les personnes organisatrices dépassant les 70 ans, on ne craignait pas grand chose !

La chance fut que nous affichions sensiblement un poids identique et pûmes même nous glisser à 4 sur la banquette arrière du taxi.

En compagnie des deux autres à l’avant, chauffeur inclus, c’était complet pour partir à la découverte du Sud de la région, dans les environs de Gingee.

Le sac de randonnée fut bouclé la veille au soir, et j’avais pris la peine de le mettre quelques jours au soleil auparavant.

Car même bien protégées, si les choses ne sont hermétiquement fermées durant la mousson ici, la moisissure et sa détestable odeur s’incrustent de partout.

Idem pour mon unique paire de chaussures, toujours les mêmes mais dans une version plus récente, pas portée depuis plus d’un an que j’étais rentrée de France !

Un casse-croûte, deux litres d’eau plus une paire de sandales légères de rechange dans le sac, peu après je filais dans le noir sur mon vélo, en direction du point de rendez-vous.

Une bonne heure de route plus tard et un petit déjeuner avalé en cours de route, nous faisions plus ample connaissance avec le sympathique groupe.

Peu après avoir démarré en direction d’une montagne vaguement pointée au loin, d’emblée j’appréciais les pauses photos que tout le monde pratiquait dans le groupe.

Enfin au début.

Parce qu’ensuite, au fur et à mesure que nous grimpions dans la forêt, les pauses se firent rares pour maintenir le rythme imposé…

Mais bientôt, après les chemins tranquilles longeant les rizières, gravir la montagne constituée de gros monolithes ronds s’avéra bien plus sportif.

Et après quelques récits des organisatrices, grandes sportives que ce soit sur l’eau ou sur les cimes et somme toute bien modestes, je commençais à douter…

Bien à vous,

Isabelle

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