« Il pleut il vente c’est le cyclone »

26/11/2020 Bonjour à toutes et à tous,

Il pleut il vente c’est le cyclone qui fait des siennes !

Le matin, quand j’ai ouvert la porte de ma chambre, bonne nouvelle, mon ami était toujours là.

Oui, mon ami iguane, bien sûr, posté sur mon papayer.

Par contre, mauvaise nouvelle, le meeting très important pour mon process et programmé le lendemain était annulé ?

Qu’à cela ne tienne, pour me défouler, j’ai commencé par mettre un grand coup de balai dans la pièce !

Bien que ce fut le jour du ménage, aucune amma ne viendrait le faire aujourd’hui puisque personne n’était censé travailler.

Maintenant que je peux déléguer cette tâche ô combien passionnante à autrui, je ne m’en prive pas.

Profitant d’une accalmie pour aller remplir une bouteille d’eau, je constatais que le gardien et la cuisinière n’avaient eux pas été dispensé·e·s de service…

En milieu de matinée, il se mit à tomber des trombes d’eau et les arbres étaient tordus par le vent.

J’ai eu une pensée pour les petits et les gros oiseaux qui devaient se cramponner aux branches…

Par chance, la terrasse au-dessus de mon logement avait été nettoyée et désobstruée.

Depuis quelques jours donc, je ne me réveillais plus les pieds dans l’eau !

Certes, il fallut toute l’insistance de mon voisin architecte allemand pour qu’enfin quelqu’un daigna se pencher sur nos problèmes d’infiltration d’eau.

Et oui, en Inde comme de partout ailleurs dans le monde, quand c’est un homme qui parle à un homme…

Mais en parlant d’intempéries, aucune comparaison avec ce qui se trame en Colombie comme me l’expliquait mon amie E.

Là-bas, raconte sa famille, ce sont des zones entières qui ont été ravagées par l’ouragan Iota.

On parle en effet de villages complètement anéantis, emportés par des vagues s’engouffrant à l’intérieur du pays.

J’appris alors que ces vents partis du continent africain venaient heurter avec violence le golfe dans lequel est nichée la Colombie.

Pour l’heure, je n’avais plus d’électricité, et m’éclairais à la faible lueur de ma bougie, merci J.

En Inde, offrez des bougies, ça servira toujours, tôt ou tard !

Et c’est avec regret que j’ai fermé ma porte d’entrée, elle qui est ouverte tous les jours de l’année habituellement.

En effet, sans fan, avec 86° d’humidité et la température extérieure descendue à 25° ça devenait inconfortable.

A propos, parcourant la météo, je constatais qu’un temps identique était prévu jusqu’à la fin de la semaine, pluie, pluie, pluie…

On annonçait même des vents violents soufflant à 145 km/h dans la nuit.

Mais bon, pour celles et ceux qui connaissent mon légendaire sommeil, no souci ?

Bien à vous,

Isabelle