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« Il va partir et je vais encore pleurer »

17/04/2017 Bonjour à toutes et à tous,

« – Lui aussi, il va partir et je vais encore pleurer… Je pleure toutes les fois moi… 

– Ben moi, je pense que je ne vais pas pleurer cette fois, parce qu’après, on prend l’habitude ! »

Ça, ce sont les conversations que j’ai avec P. quand on parle de nos enfants.

Avec l’Indonésie, l’Inde, et bientôt la Chine pour un troisième, en toile de fond…

Nos jumeaux comme elle dit, parce qu’ils ont deux mois d’écart, et nous, plus de trente ans d’amitié !

Et soudain, je repense à ma grand-mère du Jura, celle qu’on voyait deux à trois fois par an.

Et qui pleurait toutes les fois que nous repartions de notre semaine de vacances chez elle…

Allez, en gros, un peu plus de… 200 km nous séparaient !

Entre temps, ma mère et ma grand-mère se donnaient des nouvelles régulièrement par voie postale, c’était le mode de conversation le plus courant.

Puis après, il y eut le téléphone, mais la minute de communication coûtait cher hors localité…

Mais tu te rends compte grand-mère, mon rejeton, il est à 8000 km, lui !

Alors je ne vais pas pleurer toutes les fois qu’il repart 🙁

D’abord, j’irai le voir, et puis on va causer au téléphone ou par vidéo le reste du temps.

Et gratuitement en ce qui concerne les communications 🙂

Bon d’accord, les vies affectives de nos enfants sont aussi à l’image de leur vie, pleines de découvertes et bien loin de la routine.

Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu, film que nous évoquons tous quatre à table – une chance qui n’est pas prête de se reproduire avant longtemps – en serait une bonne version remastérisée…

Enfin, y’a pas que chez nous que ça parcourt le monde !

J’envoyais un petit sms l’autre jour à une amie, pour savoir si ses proches n’avaient pas été concernés par l’attentat en Egypte

Et il y a peu, je correspondais avec une autre amie, pour les mêmes raisons, mais ses proches à elle, étaient en Allemagne

Et puis comme ça, durant l’absence de nos enfants, on continuera à se raconter quand ils étaient petits !

Comme quand A. n’avait pas osé dire que lui avait aussi envie de vomir, en voyant faire son frère dans la voiture.

Et que tu que tu ne t’étais pas arrêtée.

Et qu’il avait fait de même… dans la pochette de crayons 🙂

Pas plus compliqué que de rejoindre sa jeune épouse chinoise, des années plus tard.

Bien à vous,

Isabelle